La presse, aujourd'hui, est incapable d'entretenir ces grands mouvements d'opinion qui ont agité l'histoire du dix-neuvième siècle, même si elle continue à révéler certains scandales. Son influence n'en est pas moins importante et elle contribue également à renforcer les liens d'appartenance aux différents groupes sociaux; c'est en cela que l'on peut considérer l'ensemble des médias comme un groupe de pression.
Dans l'analyse de Bernard Voyenne concernant l'influence des médias sur l'opinion, on peut constater que, notamment la presse, a des moyens d'action nullement négligeables. Il faut conjointement que le lobbyiste oriente son projet ou sa proposition dans une logique d'intérêt publique. Les lobbyistes doivent s'intéresser aux courants sociaux, afin de mieux saisir les opportunités susceptibles de faire avancer leurs dossiers.
Ainsi que le souligne Franck J. Farnel, "la puissance des arguments du lobbyiste est liée à sa connaissance des processus politiques et provient de la déclinaison de l'intérêt commun ou public, nécessitant son intervention au nom des intérêts politiques ou privés".
L'outil médiatique est un élément fondamental pour le lobbyiste. Il s'agit, en effet, de faire passer un message spécifique adressé à un public bien défini. Le lobbyiste doit donc amener le journaliste à opter pour une analyse qui traduira de la façon la plus juste la position défendue...
[...] En effet, depuis le dix-neuvième siècle, les grands quotidiens ont une influence majeure sur la formation et l'expression de l'opinion publique. Il y a conjointement à cet "effet de conformisme", une crise de crédibilité et de légitimité au sein des médias. Plus particulièrement, le journalisme qui ne jouit pas du statut dont il devrait bénéficier en régime démocratique. Les médias sont néanmoins les instruments les plus utilisés par les réformateurs et qui permet d'exposer ou de prendre partie pour les causes les plus diverses. Depuis les années soixante, les médias ont contribué à l'analyse de l'évolution sociale. [...]
[...] - quand elle tend à modifier les comportements préjudiciables à l'intérêt individuel ou général". Les actions de communication coûtent cher. Le Parlement légalise par un vote global les actions de communication institutionnelle qui font partie intégrante de la politique de prévention sanitaire et sociale qu'il poursuit. Il valide ainsi la communication comme moyen de gouvernement et lui donne sa légitimité politique. L'acceptation des communications, par les pouvoirs publics, par les médias qui les diffusent et par la collectivité, est le garant de cette légitimité. [...]
[...] Les médias froids qui sont la télévision, le téléphone, la parole, délivrent un message flou et invitent le public à participer. Les technologies de communication ont été interprétées comme des modes d'intégration dans la collectivité. Elles se sont également insérées dans la sphère politique et il paraît aujourd'hui inconcevable de mener une campagne politique sans l'outil médiatique. Comme le souligne Patrick Champagne dans son ouvrage, les journalistes sont des acteurs à part entière et interviennent activement dans la lutte politique. [...]
[...] Un parti se présente comme une structure de communication ayant des buts ou des profits. La fonction de communication est une condition nécessaire à l'exécution des quatre fonctions comme l'articulation et l'agrégation des intérêts. Cependant, les actions de communication coûtent cher. Les réalisations de productions audiovisuelles, leur diffusion par des supports onéreux proviennent des crédits de communication institutionnelle des ministères. Le Parlement légalise par un vote global les actions de communication institutionnelle. Il valide ainsi la communication comme moyen de gouvernement et lui donne sa légitimité politique. [...]
[...] Les partis et les hommes politiques se sont ralliés à cette nouvelle forme de représentation. La télévision constitue désormais le fonds commun de référence des électeurs, cependant que s'efface le rôle des moyens militants traditionnels. De plus, l'une des fonctions latentes des médias dans la vie politique est ce que l'on nomme "agenda-setting", c'est-à-dire l'établissement du jour des problèmes. Les médias sous l'influence et le contrôle permanent des forces politiques qui gèrent le choix des données politiques considérées comme les plus importants pour les retransmettre en direction des citoyens. [...]
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