La prise de conscience de l'importance de la presse dans la formation de l'opinion est immédiate au moment de la Révolution française. En août 1792, le gouvernement crée un Bureau de l'esprit public, qui s'avère un office de propagande, subventionnant la presse qui le soutient et contrôlant la presse d'opposition.
La Convention, fin 1792, va mettre fin au régime de liberté de la presse et réprimer la presse monarchiste, puis la presse girondine.
Sous le Premier Empire, la presse est sous un régime d'interdiction. Napoléon réduit ainsi le nombre des journaux à quatre, soit un par département (...)
[...] La Convention, fin 1792, va mettre fin au régime de liberté de la presse et réprimer la presse monarchiste, puis la presse girondine. Sous le Premier Empire, la presse est sous un régime d'interdiction. Napoléon réduit ainsi le nombre des journaux à quatre, soit un par département. En 1830, la première révolution du XIXème siècle a pour origine une série d'ordonnances prises par Charles et qui vise à restreindre la liberté de la presse qui existait jusque-là. La révolution des journées de juillet est déclenchée suite à ces ordonnances. [...]
[...] Le second père fondateur de la presse moderne, Emile de Girardin, crée en 1836 le premier véritable journal populaire, à savoir à grand tirage. La presse compte alors abonnés, et repose sur un régime économique particulier, où le prix d'abonnement très bas est compensé par la publicité qui garantie donc l'équilibre économique. C'est une rupture avec des journaux destinés à des publics restreints et politisés. Emile de Girardin est aussi le premier à avoir recours à l'affermage, c'est-à-dire la location d'un espace publicitaire à une agence (exemple : Havas), à l'origine de la presse moderne. [...]
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