Les médias sont les moyens de communications de masse : télévision, presse, Internet, cinéma, affiche, téléphone mobile. La démocratie est un régime politique qui se définit par le gouvernement direct par le peuple. Dans un premier temps, nous montrerons que les médias ne sont pas nécessaires à la démocratie mais qu'ils peuvent la servir, dans un second temps, nous chercherons en quoi les médias peuvent être nocifs à la démocratie.
Dans cette première partie, nous montrerons que les médias ne sont pas nécessaires à la démocratie mais qu'ils peuvent la servir. En effet, l'idée de démocratie est antérieure à l'ère des média puisque historiquement, les démocraties se sont accomplies sans recourir aux médias. La démocratie est antérieure aux médias.
[...] Les médias endorment le citoyen dans les démocraties : le flux médiatique brasse une masse d'images sans commentaire, les unes chassant les autres, aucune ne retenant longtemps l'attention des citoyens. En montrant une image sans commentaire, les médias laissent les citoyens se faire une idée même fausse. L'individu démocratique se mue en consommateur d'images, ne connaissant que des indignations et des mobilisations éphémères. Les images sonorisées recréent le réel : les informations diffusées sont sélectionnées et construites. Les journaux télévisés donnent la priorité aux sujets « nouveaux » ou sensationnels. Les citoyens sont avides de nouvelles choses (...)
[...] Les mensonges diffusés par les médias affaiblissent la démocratie ainsi les fausses informations annoncées par les élites médiatiques sapent la confiance dans la démocratie. Chacun est donc libre de choisir ses modes d'informations et il n'est pas rare de les multiplier pour certains. Cela rompt la confiance des citoyens et affaibli la démocratie. La propagande de l'administration Bush pour justifier la guerre en Irak a été colportée par les titans américains de la communication (AOL, Time Warner) y compris le New York Times. Les médias occupent une place de plus en plus hégémonique dans la démocratie. [...]
[...] L'utilité des médias dans les sociétés démocratiques et leur utilisation pour promouvoir la démocratie paraissent donc de plus en plus sujet à caution. Le phénomène de concentration des médias leur permet de fonctionner aujourd'hui selon un régime oligarchique à partir duquel à partir duquel une élite politico-financière se sert de la démocratie pour prospérer. Si la démocratie des médias cache des enjeux discutables, chaque individu reste cependant libre de s'en écarter et de cultiver, à titre personnel, des formes généreuses de citoyenneté pour favoriser le lien social. [...]
[...] Les médias sont ils toujours utiles à la démocratie ? Les médias sont les moyens de communications de masse : télévision, presse, Internet, cinéma, affiche, téléphone mobile. La démocratie est un régime politique qui se définit par le gouvernement direct par le peuple. Dans un premier temps, nous montrerons que les médias ne sont pas nécessaires à la démocratie mais qu'ils peuvent la servir, dans un second temps, nous chercherons en quoi les médias peuvent être nocifs à la démocratie. [...]
[...] Les dirigeants de médias sont des chefs d'entreprise et les groupes multimédias à une logique de marché et de compétitivité. Ce qui implique un certaine concurrence entre médias, en cas de régime autoritaire il n'existe pas de vrai média puisque toutes les informations sont contrôlées par l'État (massacre de la place Tien an men en 1989 par exemple). La liberté de la presse sert de garant à la liberté de toute démocratie puisqu'ils sont source d'information pour les citoyens. Avec la diversité des médias existant, les citoyens disposent de plusieurs moyens de s'informer. [...]
[...] Les médias fragilisent la représentation politique. Le personnel politique est placé sous la tutelle de l'opinion publique, des sondages et de la figure de l'expert. L'action militante devient un jeu de rôle transitoire. Les messages des hommes politiques sont retransmis, c'est- à-dire reformulés par le biais de sommaires synthétiques. Face aux médias, les hommes politiques sont en position de faiblesse car ils n'existent que si les médias acceptent de relayer leur discourt. Il arrive d'ailleurs souvent que des propos soit déformés ou mal interprété avec les conséquences que cela implique. [...]
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