Dossier portant sur une étude complète et pertinente des institutions judiciaires, de l'impact éventuel des médias sur ces dernières, le tout en analysant l'histoire et les commentaires recueillis entre autres au cours d'un déplacement sur le terrain.
[...] Mais nous aurons l'occasion d'y revenir plus longuement. Organisation du système judiciaire[1] En France, la justice est organisée par un ministère dont le titulaire est le Garde des Sceaux, ministre de la justice. Il existe deux juridictions, chacune d'elle compétente dans des types de litige précis. Les juridictions de l'ordre judiciaire sont compétentes pour connaître des litiges opposant les particuliers entre eux et pour sanctionner les infractions à la loi pénale. Les juridictions administratives sont compétentes, quant à elle, pour les litiges nés des activités de l'administration. [...]
[...] Selon elle, le journaliste n'est pas aussi impartial qu'il devrait l'être car avant d'être journaliste, il est un être humain qui reste un individu teinté de partialité. Pourtant, à la différence de Commaille, elle met en avant le retour d'un engouement public pour la Justice, depuis la diffusion de la Commission d'enquête parlementaire autour du procès d'Outreau. Les gens se sont rendu compte que la Justice pouvait frapper à leur porte à n'importe quel moment de leur vie, ce qui donne à réfléchir. [...]
[...] Avec le couronnement des Rois à partir de l'époque carolingienne apparaît une justice centralisée détenue par les Rois seuls qui assoient progressivement leur autorité judiciaire. Lors de leurs sacres, l'archevêque leur remet la main de justice et l'épée, glaive de justice. Le Roi reçoit alors de Dieu le pouvoir spirituel et temporel de rendre la justice, qualifiée comme étant divine. A partir du XIIIème siècle, le pouvoir judiciaire va être délégué à des juges spécialement nommés, le Roi conservant un droit de regard et d'évocation. [...]
[...] A travers des symboles, la Justice se donne à voir. Le symbole montre un pouvoir, réunit ceux qui le reconnaissent et prescrit en imposant un respect et l'autorité de ce qu'il montre. Dernier rempart contre son affaiblissement total, la justice a donc toujours eu recours à un système de représentations qui remonte aux prémisses de l'Histoire de l'institution et qui puise dans la religion, les sacres et pouvoirs royaux ainsi que dans le pouvoir républicain. Pour preuve, l'allégorie de Thémis, symbole depuis le XIIIème siècle, personnage aux yeux bandés évoque la notion d'impartialité. [...]
[...] Dès lors, une dialectique s'impose aux yeux de tous. D'une part, les acteurs judiciaires tentent d'attirer l'attention de l'opinion publique à travers les médias et de peser sur l'issue d'une instruction ou d'un procès. D'autre part, les journalistes rivalisent d'ingéniosités afin d'obtenir des informations, au sein d'un culte incessant de la notion de scoop et de l'information spectaculaire. Comme nous l'avons déjà remarqué, les médias privilégient l'audience et l'immédiateté alors que le système judiciaire est soupçonné de lenteur et de manque de transparence. [...]
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