Journaliste, vérité, transparence, La démarche du journaliste, information, devoirs professionnels des journalistes, Jean-Claude Guillebaud, Jean Dutourd, Jean Lacouture, Alain Rémond, Alfred Hitchcock
L'information est incontestablement devenue, durant le siècle dernier, une véritable source de pouvoir, c'est une arme imparable dans les guerres commerciales, dans les courses pour le pouvoir politique, ou tout simplement un moyen pour le citoyen lambda de s'accrocher à l'actualité et ne pas se retrouver délaissé par une société en perpétuel mouvement. De ce fait, le journaliste se retrouve au devant de la scène, vue que c'est lui le collecteur de l'information tant convoitée, et se voit donc sollicité par un large public qui attend, chacun pour ses propres fins. Là, le journaliste est le seul maitre du cheminement que prendront ses précieuses informations, soit il les dévoile telles quelles en préservant leur authenticité et la vérité qu'elles recèlent, soit il les altère détournant ainsi la vérité, en vendant son âme au diable qui paye le plus.
Ainsi se pose donc une problématique assez ardue, celle de la relation étroite qui relie le journalisme à la vérité, qui à évolué pour donner naissance à bon nombre de questions relatives à cette vérité, ses formes et ses limites, ainsi que les moyens nécessaires pour la préserver. Ces différents points n'ont pas manqué de susciter l'intérêt de plusieurs auteurs et cinéastes, qui en ont traité dans leurs oeuvres ; six de ces travaux seront à la base de notre synthèse portant sur le journalisme et la vérité .
[...] Les écrits de J. Lacouture La vérité ou toute la vérité vont dans le même sens en qualifiant le journalisme de policier qui use de tous les moyens dont il peut disposer pour extraire l'information. L'auteur nous expose plus son point de vue en avançant que le problème du journalisme ne se fait pas uniquement sentir au niveau de l'acquisition de l'information mais aussi au niveau de sa diffusion en mettant la lumière, lui aussi, sur l'affaire de Watergate avec les journalistes de Washington post. [...]
[...] La charte condamne également tout recoure à des moyens illicites : mensonges, déformation des faits, de documents, ou encore la propagande d'accusations non fondées durant l'exercice de leur fonction. Conclusion Après analyse des divers écrits et documents dont nous disposions, il s'avère que journalisme et vérité sont deux notions qui ne vont pas toujours en harmonie dans le même sens, en effet le journaliste se trouve souvent dans un environnement assez tumultueux et complexe, et dont les différents acteurs ont chacun sa propre vérité qui diverge souvent de celle des autres, vérité conditionnée par les attentes et les intérêts de chacun, ce qui pousse par conséquent chacun d'entre eux à exercer leurs influences afin de conditionner les choix opérés par les journalistes, qui se retrouvent soumis à des pressions à multiples dimensions. [...]
[...] Ainsi, le bon journaliste doit parvenir à créer l'équilibre entre ce qui doit et peut être révéler au grand public, et ce qui ne l'est pas. Ils ont également signalé le fait que le public a tout le droit de savoir n'est qu'un faux prétexte inventé afin de légitimer le journalisme, un mauvais journalisme qui bien évidement se soucis peut de la vie privée des gens, qu'il expose sans scrupule et sans tenir compte des méfaits que cela puisse leurs infliger. [...]
[...] De ce fait, le journaliste se retrouve au devant de la scène, vue que c'est lui le collecteur de l'information tant convoitée, et se voit donc sollicité par un large public qui attend, chacun pour ses propres fins. Là, le journaliste est le seul maitre du cheminement que prendront ses précieuses informations, soit il les dévoile telles quelles en préservant leur authenticité et la vérité qu'elles recèlent, soit il les altère détournant ainsi la vérité, en vendant son âme au diable qui paye le plus. [...]
[...] Le journaliste face au pouvoir juridique : D'un point de vue juridique, J.C Guillebaut nous affirme que le journaliste subit, aujourd'hui, une pression qui vise à l'endoctriner, par la rédaction sui l'oblige à communiquer les informations selon tel ou tel angle prédéfini. En plus de cela, le progrès des moyes de communication et de l'audio-visuel ainsi que l'échec des idéologies ont fait apparaître un nouveau journalisme d'investigation fraudeur et sans respect pour le pouvoir. Guillebaut invoque l'affaire de Watergate comme testament de la situation actuelle du journalisme. [...]
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