La définition du journalisme est plutôt difficile à cerner puisqu'elle varie d'un État à l'autre, et selon les bases législatives adoptées au fil des siècles par chaque pays. En France, pour se dire journaliste il faut pouvoir exercer et vivre de ce métier. Ainsi, est journaliste celui « qui a pour occupation principale régulière et rétribuée, l'exercice de sa profession dans une ou plusieurs publications quotidiennes ou périodiques, ou dans une ou plusieurs agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources ».
Ces conditions remplies, il est alors possible d'obtenir la carte de presse, renouvelable tous les ans, auprès de la CCIJP.
Le métier de journaliste a pour but d'informer les gens à travers un média : la presse écrite, la radio, la télévision, internet... Cela consiste donc à collecter, vérifier, sélectionner, synthétiser et commenter des faits pour les présenter au public.
Les faits rapportés sont porteurs de sens, et ce dans diverses domaines : économie, politique, culture...
Cela donne ainsi un pouvoir aux journalistes dans le processus de formation de l'opinion publique. C'est ce qu'on appelle couramment « le quatrième pouvoir », en rapport aux trois pouvoirs constitutionnels : le pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire.
Le journalisme doit avoir une certaine transparence au sein d'une démocratie, il a un rôle dans la mise en place des libertés, notamment celle de l'expression.
En France, les journalistes se doivent d'obéir à des règles déontologiques que l'on retrouve dans la Charte des devoirs des journalistes rédigée en juillet 1918 et révisée en 1938, et la charte de Munich élaborée en 1971 à l'échelle européenne. Ainsi, ils doivent respecter plusieurs règles : le devoir d'informer, le respect du lecteur, l'intérêt public, le droit de savoir. Certaines définissent particulièrement leur crédibilité : indépendance à l'égard des pouvoirs politiques et économiques, respect de la vie privée, protection des sources.
Rappelons tout de même que le journalisme est une activité plutôt ancienne. Les acta diurna (actes du jour) des Romains sont considérées comme les précurseurs. Elles étaient affichées dans les espaces publics et on y publiait des fait divers, des nouvelles militaires, des actes de décès, des chroniques sportives...
En 1622 Nathaniel Butler fonde à Londres le premier hebdomadaire : Le Weekly News. (...)
[...] Le chef de service gère et coordonne un service (politique, sport ) et le chef de rubrique est spécialisé dans un domaine précis. On distingue aussi le localier qui s'occupe d'une localité ou d'un département dans son ensemble. Le secrétaire de rédaction qui relit les articles, apporte des corrections nécessaires au niveau typographique. Parmi les métiers les plus connus/prisés du journalisme, on peut mentionner le photo-reporter qui rapporte l'information sous forme de cliché. Le reporter et le grand reporter sont très sédentaires et en mouvement constant. Cependant le second est souvent rattaché à un idéal qui n'a plus vraiment lieu d'être. [...]
[...] Il est ici important d'évoquer la liberté. Reprenons les paroles de Guy Bedos dans Journal d'un mégalo : Je croirais vraiment à la liberté de la presse quand un journaliste pourra écrire ce qu'il pense vraiment de son journal. Dans son journal ou encore celles d'Albert ROY : Vous avez dit 'liberté' ? Puisqu'il faut l'avouer, cette grande et horrifiante vérité, livrons-la d'emblée : la liberté de l'information, ça n'existe pas. Ou alors pas miracle, par surprise, par à-coups, par bribes, par inadvertance. [...]
[...] Ces dernières travaillent majoritairement en presse écrite et occupent principalement les postes de rédacteurs réviseurs, rédacteurs traducteurs. Mais elles accèdent moins facilement à d'autres professions comme directeur de journal. Elles sont surtout présentes dans la presse féminine, presse pour enfants, a la vie pratique. Mais sous-représentées dans l'audiovisuel (reporters, correspondants) et dans les fonctions à responsabilités. Mais ceci n'est pas nouveau. La journaliste avec laquelle j'ai eu l'occasion de faire un entretien me confirme : - Et pour ce qui est des postes de direction ? [...]
[...] Dans ce dossier nous nous intéresserons plus particulièrement à la presse écrite puisque c'est le milieu dans lequel je souhaiterais travailler. La presse écrite s'adresse à un lecteur qui veut aller au-delà de l'information brute et veut comprendre et apprendre. Le journaliste de presse écrite ne se contente donc pas de rapporter un fait, il le commente, le met en perspective, l'explique. D'ailleurs, c'est ce média qui embauche le plus. En raison notamment de sa grande richesse de métiers, de par l'existence de différentes étapes nécessaires pour publier un journal : fabrication, rédaction, mise en page et illustration. [...]
[...] Toutefois, l'école de journalisme n'est pas l'unique voie. Les diplômés de ces grandes écoles ne représentent en réalité qu'une minorité des journalistes. Par exemple, parmi les nouveaux journalistes de l'année 2009, seulement sont issus d'une des écoles reconnues par la profession. Anne, la journaliste avec laquelle j'ai effectué mon entretien n'a justement pas fait d'école. Niveau supérieur j'ai un master 1 de lettres appliquées et Master 2 Communication rédactionnelle et multimédia à Paris X Nanterre. Elle a suivi un parcours universitaire traditionnel et pourtant à 26ans elle est déjà en possession d'un emploi en CDI dans une PQR. [...]
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