Selon Vincent Meyer, le domaine du social constitue un champ professionnel particulièrement susceptible de se transformer. Le champ du social regroupe de nombreuses professions sociales établies dont les agents ont pour fonction de prendre en charge différentes inadaptations que connaissent des personnes vis-à-vis de la société. Au rang de professions sociales, on retrouve donc des pratiques rattachées à la santé, l'autonomie ou encore la sécurité.
Il est utile de rappeler que ces professions se trouvent sous l'influence permanente de situations évènementielles ou conjoncturelles tels que des changements de politique sociale, des revendications, la mise en place de certains dispositifs, etc. Ces évènements constituent autant d'impacts au domaine du social au sein duquel ils produisent des transformations qui tendent aussi bien à réduire qu'à élargir l'espace consacré au domaine social.
Ainsi les frontières du champ social sont fragiles car elles dépendent de considérations politiques et économiques qui choisissent ou non d'y inclure certaines pratiques comme l'humanitaire ou le bénévolat. Le champ professionnel du social est donc tributaire des dimensions économiques, politiques et historiques qui le constituent. Néanmoins, c'est grâce à ces dimensions plurielles que le social peut se targuer de recouvrir des activités et pratiques de plus en plus diversifiées.
[...] Le thème de l'accompagnement aux mourants est d'ailleurs fréquemment traité par les médias, en particulier à la télévision et à la radio. Il est généralement mis en scène sous forme de portrait et d'histoire personnelle de ces accompagnateurs. On insiste sur leur cheminement et leur expérience quotidienne face à la souffrance d'autrui. Certaines personnalités s'engagent elles aussi symboliquement dans des causes sociales. Cette position de renom confère alors aux interventions sociales une grandeur qui peut faire office de label. Dans les entretiens qu'elles accordent aux médias, ces personnalités font état d'un investissement durable qui se répercute également dans leur quotidien. [...]
[...] Il est utilisé pour parler d'échanges, de ministères ou même d'autres domaines professionnels. L'auteur donne l'exemple des régimes de solidarité qui définissent des systèmes d'indemnisation du chômage. Vincent Meyer ajoute les définitions que différents auteurs attribuent à la solidarité, pour compléter la sienne. Alain Caillé, définit la solidarité comme une redistribution des biens, matériels ou symboliques, effectuée par ceux qui ont plus en faveur de ceux qui ont moins Pour Jacques Lagroye, c'est davantage un produit des diverses activités de l'Etat, un ensemble de connaissances et de savoir- faire, mis en œuvre dans des situations de précarité, d'exclusion, de déviances ou de handicap et qui résulte des interactions entre de multiples agents différemment intéressés à agir L'auteur considère la définition donnée par Jacques Lagroye comme la plus pertinente car elle induit que les interventions sociales, pour assurer leur avenir, doivent être reconnues par l'Etat comme étant d'utilité publique. [...]
[...] Dans les manifestations de l'action sociale au sein de l'espace public, on peut également inclure les nombreuses campagnes menées en matière d'action et de sensibilisation. Celles-ci regroupent des manifestations ponctuelles limitées dans la durée et s'adressant au grand public. Elles ont l'avantage de faire connaître des situations ou causes sociales qui n'ont pas assez d'échos pour en faire des sujets d'actualité. Elles réservent également un espace à un organisme ou groupement donné et sont l'occasion de valider une image de ces derniers mais aussi de leurs partenaires et sponsors qui les supportent. [...]
[...] Interventions sociales, communication et médias. L'émergence du sociomédiatique. Vincent Meyer SOMMAIRE I. ANALYSE 1. Définir le champ de l'intervention sociale 2. Communiquer l'intervention sociale 3. L'intervention sociale vue par les médias II. CRITIQUE 1. Le traitement médiatique du social 2. [...]
[...] Park apporte à l'école sociologique de Chicago son savoir faire de journaliste, constitué après une formation en sociologie et en philosophie. Il pourrait être utile d'étudier l'usage que font les chercheurs en sciences humaines de l'immense corpus offert par la presse écrite, radiophonique et audiovisuelle. Dès lors, il pourrait être intéressant de réévaluer l'usage scientifique des journaux par la sociologie. Les médias peuvent être considérés par les sociologues comme une source de documentation sociologique comme l'ont été d'autres sources des sciences humaines (entretien, observation, archives Après s'être interrogé sur les intéractions et usages croisés de la sociologie et du journalisme, nous pourrions comparer les différents instruments utilisés par les deux disciplines : interviews/entretiens, observations, utilisation de sources statistiques, enquêtes par questionnaire (sondages), recours aux témoignages libres, au portrait, etc. [...]
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