Ce film raconte l'histoire d'un homme conçu naturellement dont l'avenir semble décevant. Effectivement, on nous plonge dans une époque génétiquement très évoluée, où il est possible de choisir les caractéristiques des enfants qui naîtront. Cet homme, du nom de Vincent Freeman, lui a été conçu naturellement et ses caractéristiques ne semblent pas prometteuses (forts risques de maladies, entre autres). C'est pour cette raison que ses parents préférèrent avoir recours à la technologie pour la conception de son frère. Ce dernier, puisque que des caractéristiques positives lui ont été attribuées, semble parfait. Par contre, il incite, sans le vouloir, Vincent à se sentir nettement différent et inférieur. Un jour, il comprend qu'il avait un grand avantage sur bien des gens : la volonté. Cela le mène à faire tout ce qu'il peut pour réaliser son rêve : aller dans l'espace. Pour ce faire, il achète littéralement l'identité de quelqu'un d'autre, Jerome Morrow. Il a recours à différents subterfuges pour détourner le biocontrôle de Bienvenue à Gattaca; il devient un pirate génétique.
[...] Le film Bienvenue à Gattaca et l'analyse de ce film en trois volets présentés lors de la soirée « Ceci n'est pas qu'un film » du 20 mars dernier suscitent plusieurs questionnements et le développement de quelques opinions.
Effectivement, il fut intéressant de voir le film selon les visions de quelques personnes. Cela nous permet de voir des aspects du film qui nous avaient échappé.
Je partage la plupart des opinions qui ont été développées sur scène à la suite du film. Il est bien évident que l'aspect sociologique qui caractérise l'individu exclut toute possibilité qu'une goutte de sang prise à la naissance puisse déterminer l'état de santé de quelqu'un pour la totalité de sa vie ou les principales qualités et aptitudes le caractérisant. Nous n'avons qu'à constater le caractère différent de certains individus qui ont à peu près le même bagage génétique que quelqu'un d'autre pour se rendre compte que ses relations sociales ont beaucoup influencé ce qu'il est. (...)
[...] De tout cela, Patrick Chabot conclut que Bienvenue à Gattaca est un film qui favorise le biocontrôle. B. Analyse économique (Olivier Charrette) Selon Olivier Charrette, dans Bienvenue à Gattaca, la discrimination est un produit du marché. Ce film représente ce qu'on peut avoir dans un avenir proche. Il présente quelques caractéristiques de la société du film Bienvenue à Gattaca : - Sa hiérarchie - Sa performance - Sa division en classes - Le mérite personnel Il soutient que dans le film, la discrimination est présentée comme une science. [...]
[...] Effectivement, il fut intéressant de voir le film selon les visions de quelques personnes. Cela nous permet de voir des aspects du film qui nous avaient échappé. Je partage la plupart des opinions qui ont été développées sur scène à la suite du film. Il est bien évident que l'aspect sociologique qui caractérise l'individu exclut toute possibilité qu'une goutte de sang prise à la naissance puisse déterminer l'état de santé de quelqu'un pour la totalité de sa vie ou les principales qualités et aptitudes le caractérisant. [...]
[...] Analyse philosophique (Julie Bernard) La grande question que se pose Julie Bernard, dans son analyse philosophique du film Bienvenue à Gattaca, est : Dans ce film, l'être humain est-il libre? La thèse qu'elle défend premièrement est que l'être humain est libre par sa volonté. Selon elle, il y a deux conditions à la liberté : Il faut que l'option existe. Il faut avoir accès à cette possibilité. Compte tenu de la deuxième condition, au début du film, Vincent n'est pas libre, puisqu'il n'a pas accès à la possibilité d'aller dans l'espace. [...]
[...] Par contre, je ne crois pas que cette stratégie est réalisable dans toutes les situations. Dans cet optique, pour atteindre certains buts, je ne crois pas qu'il soit possible d'entreprendre des démarches impliquant des changements à même les normes de la société et les droits des humains à long terme. Aussi, je mets en doute la troisième hypothèse sociologique avancée par Patrick Chabot. Effectivement, je ne crois pas qu'il soit possible de conclure de cette façon que ce film est un complot de Sony. [...]
[...] De ce fait, Mme Bernard émet l'hypothèse suivante : Non seulement Vincent, mais toute la société aurait pu être plus libre. Effectivement, si Vincent avait agi sur la situation, sur la structure, tout le monde aurait pu bénéficier des nouveaux accès. Julie Bernard se pose ensuite une autre question : Est-ce que la liberté est uniquement une histoire de volonté? Elle soutient que dans le film Bienvenue à Gattaca, la grande volonté de Vincent Freeman est suffisante pour être libre. [...]
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