Les années 20 voient naître les premières stations de radio sur tous les continents. En France, la première à émettre et à diffuser un programme régulier est la station de la Tour Eiffel. Elle appartient à l'armée, mais le Général Ferrié, qui la dirige, lui donne son orientation civile en diffusant des concerts et des bulletins météo en plus des transmissions télégraphiques.
Quelques mois après l'inauguration du Poste de la Tour Eiffel, le secteur privé lance aussi sa première station de radio : "Radiola" (...)
[...] Les seules nouvelles en français échappant à la propagande nazie ou de Vichy, c'est la BBC qui les distille avec "les français parlent aux français". Coté postes périphériques, la puissante Radio Luxembourg s'est tue en 1939, la récente Radio Andorre n'interrompra pas ses émissions qui seront exclusivement musicales et neutres. Quant à Radio Monte-Carlo, elle sera créée à l'initiative des allemands, des italiens et de l'état de Vichy en De l'après guerre aux années 80 : La guerre aura détruit une partie des émetteurs du réseau d'Etat et des radios privées. [...]
[...] Histoire de la radio 1. Des débuts à la guerre : Les années 20 voient naître les premières stations de radio sur tous les continents. En France, la première à émettre et à diffuser un programme régulier est la station de la Tour Eiffel. Elle appartient à l'armée, mais le Général Ferrié, qui la dirige, lui donne son orientation civile en diffusant des concerts et des bulletins météo en plus des transmissions télégraphiques. Quelques mois après l'inauguration du Poste de la Tour Eiffel, le secteur privé lance aussi sa première station de radio : "Radiola". [...]
[...] La radio reste écoutée par des français. A travers le monde, elle reste le premier media, un "media chaud" en perpétuel mouvement et qui s'adapte à l'évolution de la société. [...]
[...] Les grandes émissions de variété ou de jeux laissent place peu à peu à des émissions plus intimistes, plus conviviales. La plus grande souplesse de la technique permet de multiplier les reportages et les interviews en dehors des studios ou des salles de spectacle. Les artistes du cinéma ou de la variété ne sont plus présentés comme des stars intouchables mais sont interrogés chez eux ou dans des lieux suscitant la confidence. L'auditeur n'est plus spectateur, mais complice. Seul rescapé des années 50, le feuilleton radiophonique continue jusqu'au milieu des années 60 à passionner les auditeurs et surtout les auditrices. [...]
[...] Mais on est encore loin de la future structure de l'ORTF ou de Radio France. Les stations régionales font preuve d'une grande autonomie et malgré leurs faibles moyens, elles sont un excellent outil de promotion de l'activité culturelle des grandes villes de province. Les années 30 voient également naître des programmes plus populaires, plus distrayants, la musique légère remplace peu à peu la musique classique, les jeux radiophoniques connaissent un succès grandissant, les grands feuilletons (notamment la Famille Duraton) passionnent la France. [...]
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