Utiliser la presse comme matériau de recherche est assez courant, facile, mais aussi critiquable et largement critiqué par les historiens. Et ce n'est que très récemment que l'on s'est rendu compte que l'utilisation de la presse n'est pas neutre. Ce qui est compliqué dans la presse, c'est qu'on a affaire à un discours, quelque chose d'écrit voir de retranscrit, pour produire un autre discours. Sauf que ce nouveau discours doit être objectivé. On se sert d'une production écrite pour une autre production, c'est ça qui est difficile. Finalement ça oblige à se demander de quelle façon ce premier discours a été produit. Pourquoi, qui, comment ? Sinon on cherche directement le document brut qui avait permis d'écrire cette production.
[...] En 1970, c'est la télévision qui crée le changement Un sujet n'a pas toujours eu la même importance dans le temps où qu'il y a un décalage entre l'importance que la presse lui donne et l'importance qu'il a réellement dans la société. En fonction des contextes, des époques, la presse joue sur les importances qu'elle donne à un objet. Le sport a été relayé par exemple de manière beaucoup plus forte à la fin du XIXè siècle qu'aujourd'hui. A cette époque, le sport avait dans la société une place bien particulière donc on parlait de sport quotidiennement. [...]
[...] On voit après la presse diffuser des messages comme la planche à voile est réservée à des privilégiés La presse a aussi la volonté de montrer que le spectacle sportif est accessible à tous, contrairement à l'activité. Exemple du Yacht. L'activité se sert de la presse. On peut s'interroger sur pourquoi un journal nautique a un spectre aussi large (plaisance, marine de guerre, marine de commerce). Ce journal est créé et financé par un club renommé de Paris, ce sont des yachtmen eux- mêmes, ils donnent des infos sur des domaines conjoints, car il y a des enjeux d'idéaux, de valeurs. Cette presse sert l'activité, mais aussi le rôle, la place d'un groupe social. [...]
[...] Faire de l'histoire a partir de la presse, comment on s'y prend ? Utiliser la presse comme matériau de recherche est assez courant, facile mais aussi critiquable et largement critiquée par les historiens. Et ce n'est que très récemment que l'on s'est rendu compte que l'utilisation de la presse n'est pas neutre. Ce qui est compliqué dans la presse, c'est qu'on a affaire à un discours, qqch d'écrit voir de retranscrit, pour produire un autre discours. Sauf que ce nouveau discours doit être objectivé. [...]
[...] Conclusion : L'idée est de montrer que les médias, quelles que soient les époques, participent à ce que Max Weber appelle des efforts en vue d'influencer, de répartir le pouvoir entre plusieurs groupes à l'intérieur d'un même Etat, d'une même société. La presse constitue un relais des valeurs portées par un groupe et en même temps influence, construit des imaginaires, des représentations, des valeurs de ces mêmes groupes (qui lisent, qui rédigent). Il ne faudrait pas penser que la presse ne fait que de relayer des infos. Il y a des enjeux joués par la presse d'où globalisation des informations, car les journaux par exemple tiennent leurs informations de la même source (AFP). [...]
[...] On construit un questionnaire classique qui fait se positionner les gens sur des thèmes tels qu'ils sont pris dans le journal sur une échelle de 1 à 5 étant le plus faible). Paysage médiatique dans les 70's. Si la télévision, la presse apparaissent, c'est lié à des inventions technologiques. En 1970, il faut que des moyens techniques apparaissent pour permettre l'expansion de nouveaux médias. Il faut aussi des conditions de réception dans la société ? Elle doit être prête à accepter ou à rechercher ce genre de médias. L'apparition d'un nouveau média pose des questions aux anciens médias, les oblige à se repositionner pour légitimer leur présence. [...]
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