Selon la définition officielle, un journal est un imprimé périodique ce qui impliquerait que le journal n'a pas pu naître avant l'imprimerie. Cependant, le besoin existait déjà bien avant, on peut dire que cette nécessité d'informer existe depuis quinze milles ans (date des premières graphies : les peintures rupestres qui reflètent une volonté de traduire le quotidien) L'ancêtre véritable du journal apparaît en l'an 50 avant notre ère, sous l'antiquité à Rome, on trouve une forme de journal : acta diurna crée par César, il y en avait deux sortes :
- senatus, lois et décrets votés au sénat
- populi romani, vie de Rome et fait divers
Pour la reproduction, on fait appel à des ateliers de copistes, il s'agit donc de journaux écrits à la main. Ce sont aristocrates, politiciens et bourgeois qui reçoivent ces informations.
C'est en Asie (Chine, Japon, Corée) que l'on trouve les premiers procédés d'imprimerie, au 8ème siècle, c'est la xylographie . Le premier livre date du 9ème siècle, il est imprimé et illustré et se présente sous forme de rouleau, c'est le sutra du diamant.
Les différents supports de reproduction de l'information :
Tout d'abord, il y avait les tablettes d'argile, la pierre, l'os, le tissu puis, le papyrus : c'est un support végétal apparu en Egypte. Le parchemin qui, chez les romains, remplacera le bois. Le papier aurait été inventé par les Chinois vers 105 de notre ère mais il faudra attendre le 13ème siècle pour que le papier arrive en Europe.
[...] Mais une forme d'opposition à Richelieu se forment à travers la gazette « Les nouvelles ordinaires de divers endroits », publiée par Martin et Vendôme, membre du Parlement de Paris. Ces derniers affirment même avoir l'antériorité du droit d'imprimer sur Renaudot.
La gazette de Renaudot est quant à elle, composée de quatre pages, de format 23 cm x15 cm et tirée à 1200 exemplaires dés 1638. Jusqu'au sixième numéro, ce ne sont que des nouvelles traduites de gazettes étrangères, mais s'ajoutent ensuite des nouvelles françaises données par le pouvoir.
Renaudot engage un traducteur de plus de quinze langues, débauché chez Martin et Vendôme, et qui accroît le succès de la gazette. Ses opposants l'attentent en procès, le perdent et Renaudot s'approprie définitivement les pages françaises qui font grossir sa gazette de quatre à huit pages. Il reçoit aussi une patente d'imprimeur du roi en tant qu'éditeur officiel.
[...] Le 18 novembre 1789, le coup d'état installe le régime du consulat, oligarchique, où Bonaparte détient tous les pouvoirs, avec deux autres consuls. Ce régime dure jusqu 1804, où il se fait sacrer empereur jusqu'en 1815 et il devient l'unique consul. Bonaparte est un grand révolutionnaire qui a baigné dans la presse et qui en connaît donc la puissance et le rôle politique qu'elle peut jouer dans le pays, puisqu'il a possédé des journaux et même été rédacteur. La presse trouve donc en Bonaparte un adversaire redoutable, un opposant qui connaît son pouvoir de manipulation et dés 1799, Napoléon refuse toute critique et place la presse sous tutelle gouvernementale. Ainsi, il exerce un pouvoir policier fort sur la presse et l'utilise pour faire sa propre propagande. Il écrit des articles politiques et idéologiques et des préfaces dans les journaux féminins, « Journal des dames et des modes »
Le statut de la presse à cette époque est mourant, car les constitutions du consulat de l'an huit en 1799 et la constitution de l'empire de l'an douze en 1804, ne comportent aucune allusion à la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, et la liberté de la presse n'est donc plus affirmée nulle part. Elle est alors régit par des décrets : en 1800, un premier décret décide que seuls treize journaux subsistent à paris et rétablit l'autorisation préalable de créer un journal. Un autre décret interdit toute critique politique, dite en opposition à l'état. (...)
[...] Ce dernier donne des consultations gratuites, rédige un Traité des pauvres vers 1614, puis un Discours sur le squelette où il s'oppose nettement à des pratiques de l'époque comme la saignée, il est en fait, le précurseur de l'homéopathie. Il rencontre le père Joseph en 1616, l'éminence grise du pouvoir, auquel il se lie d'amitié. En 1612, Renaudot est nommé médecin officiel du roi et ensuite chargé de pauvreté en 1615. Il voyage beaucoup et s'est aux Pays-Bas qu'il consulte les premiers journaux hollandais. Il écrit en 1620 un fascicule Présences des absents qui permet aux apothicaires de réaliser des diagnostics médicaux à distance. [...]
[...] La France est donc divisée en deux camps. En même temps, le métier de journaliste commence à gagner ses lettres de noblesses car la littérature en fait des héros et de grands écrivains participent aux journaux en tant que véritables journalistes. Une nouvelle notion apparaît : le scoop. Les grands journaux : Jusqu'en 1914, quatre grands titres parisiens se partagent quatre millions d'exemplaires. - Le petit journal qui progresse bien jusqu'en 1890 mais commet l'erreur de s'engager politiquement au côté des anti-dreyfusards et perdra de plus en plus de lecteurs. [...]
[...] - L'aurore fondé en 1897 a perduré[6] jusqu'en 1990. Les journaux de droite se développent beaucoup car le sentiment nationaliste est très fort, on veut une république plus musclée : L'intransigeant ; La liberté ; La patrie tous ces journaux se définissent comme étant anti-parlementaire et proche de l'armée. A l'extrême droite, on trouve La libre parole créée en 1892 par Edouard Drumont. De plus les journaux religieux sont de plus politisés et La croix par exemple, qui est un quotidien, se rapproche des idée d'extrême droite. [...]
[...] De nombreux titres naissent alors à Paris. De grands écrivains comme Victor Hugo oeuvrent dans des journaux qu'ils détiennent, L'événement Lamennais détient Le peuple constituant et Lamartine Le bien public En province, les titres se multiplient, la plupart sont républicains, souvent radicaux et ils préparent la période Napoléon républicain et La république bonapartiste Malheureusement, cette liberté ne dure que deux mois, et de nouvelles élections donnent la majorité aux républicains modérés, le gouvernement démissionne et la seconde république débute. Le timbre est à nouveau rétablit, ainsi que le cautionnement, et des journaux comme celui de Lamennais vont disparaître. [...]
[...] De plus, le télégraphe devient presque gratuit et participe à la progression de la presse. Ceux qui bénéficient le plus de cette progression sont les journaux populaires. En effet, si le nombre de pages n'augmente pas, les journaux multiplient les éditions quotidiennes (de cinq à six par jour) en modifiant les articles au cours de la journée. Les journaux populaires ont le plus gros tirage et se livrent une guerre acharnée pour attirer de nouveaux lecteurs. C'est difficile car ils se ressemblent tous, et pour essayer de se distinguer, inventent des artifices : concours, patronage d'épreuves sportives (sponsoring) par ailleurs, on assiste à une distinction entre les journaux parisiens et les journaux provinciaux, qui est toujours d'actualité. [...]
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