Entre 1870 et 1914, la publicité connaît son âge d'or dans la grande presse. Son but est l'acquisition par le public d'actions et d'emprunts, notamment dans les mines ou les chemins de fer. Mais cet âge d'or semble être entaché par les fluctuations boursières.
Les grandes entreprises industrielles constituent des budgets de subvention à la presse. Le tout pour éviter que les journaux ne parlent des catastrophes liées à ces compagnies. Un petit jeu qui se joue à deux puisque des journalistes peu scrupuleux vont se métamorphoser en maîtres chanteurs...
[...] Les journalistes se divisent entre grands reporters, pigistes, faits-diversiers, articliers et rubricards Les critiques artistiques sont réalisées par des chroniqueurs, hommes de lettres, extérieurs à la rédaction. Pour terminer, des spécialistes, non-journalistes, s'occupent des rubriques économiques, sociales et sportives. La loi de 1881 L'année 1881 est marquée par une des grandes lois républicaines. Il a fallu trois ans de travail pour en préparer la rédaction. La commission parlementaire est présidée par Emile de Girardin[10]. Cette commission auditionne les représentants de la presse et les magistrats, elle étudie également les situations des pays étrangers. [...]
[...] Nous pouvons donc constater qu'au siècle des Lumières, le journaliste et le gazetier sont relativement mal considérés par les intellectuels. Il faut souligner que les rédacteurs des feuilles à grand tirage de l'époque dépendaient, en général, des autorités, elles-mêmes mal vues par les philosophes. La Révolution française : les différentes facettes du journaliste Dès 1789, les journalistes endossent des fonctions de médiation entre l'actualité et le public. Le journaliste ne se cantonne plus au simple rôle de gazetier. Le métier se décline en autant de facettes. [...]
[...] Ses ouvrages dénotent un homme partisan des Lumières et acquis aux idées nouvelles. Dès le 6 mai 1789 il fonde le Patriote français qui, faute d'autorisation royale, devra attendre fin juillet pour être diffusé. Accusé de trahison, Brissot est guillotiné à Paris le 31 octobre 1793. Le Patriote français août 1789. Appellations se trouvant dans la titraille de nombreux articles publiés pendant la Révolution française. Alphonse Karr (1808 1890) est professeur de formation mais il préfère se lancer dans une carrière de journaliste. [...]
[...] Le tout pour éviter que les journaux ne parlent des catastrophes liées à ces compagnies. Un petit jeu qui se joue à deux puisque des journalistes peu scrupuleux vont se métamorphoser en maîtres chanteurs. Les mondes du spectacle et surtout de la politique sont aussi des lieux de manipulations vénales. Des fonds secrets sont mis sur pied pour acheter les journalistes. En plus, des décorations et des titres honorifiques sont accordés, souvent sans raison, à des journalistes en quête de reconnaissance sociale. [...]
[...] Mais la lente évolution du journalisme est en marche. Dans Les Annales politiques et littéraires, Léon- Bernard Derosne soulignait les changements qui se mettent en place à la fin du XIXe siècle. Naguère, le journaliste était censé avoir sinon la volonté, tout au moins le goût littéraire [ Aujourd'hui, les choses sont changées, et celui qui s'est fait journaliste par amour des lettres est bien près d'être signalé comme un pur extravagant. Mais socialement parlant, il n'y a pas de journalistes, il n'y a que des individus qui écrivent dans les journaux. [...]
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