La presse féminine apparaît au cours du XVIIIe siècle dans les salons mondains. Les bourgeoises et aristocrates ont affirmé leur spécificité par rapport aux hommes. Au fur et à mesure des années et du développement du mouvement féministe, deux catégories de presse se sont distinguées :
- Les journaux de mode réservés à une classe relativement aisée,
- Les journaux féministes.
C'est dans les années 1880 que se forme la trame actuelle de la presse féminine. Au moment où la Première Guerre mondiale éclate, il est intéressant de remarquer que les trois titres constitutifs de la presse féminine contemporaine étaient déjà construits comme les magazines d'aujourd'hui : Le Petit écho de la Mode, Marie-Claire et Confidences.
Dans les années 70, la femme à la fois maîtresse de maison, épouse, mère et travailleuse ne se retrouve plus dans cette presse.
Dans les années 80, on peut distinguer deux types de spécialités dans la presse féminine :
- par style et mode de vie (Cosmopolitain) et,
- par classe d'âge et CSP (Marie Claire).
Dans les années 2000, on voit apparaitre une nouvelle étape dans l'affirmation des femmes et des valeurs féminines au sein de la société, par exemple avec la mise en place de la parité politique. Mais aussi des articles concernant la mode, la beauté, le bien-être, les plaisirs quels qu'ils soient.
[...] (Les bourgeoises et aristocrates ont affirmé leur spécificité par rapport aux hommes.) Au fur et à mesure des années et du développement du mouvement féministe, deux catégories de presse se sont distinguées : - Les journaux de mode réservés à une classe relativement aisée, et - Les journaux féministes. C'est dans les années 1880 que se forme la trame actuelle de la presse féminine. Au moment où la Première Guerre mondiale éclate, il est intéressant de remarquer que les trois titres constitutifs de la presse féminine contemporaine étaient déjà construits comme les magazines d'aujourd'hui : Le Petit écho de la Mode, Marie-Claire et Confidences. De ces 3 titres, seul le magazine Marie-Claire est encore sur le marché. [...]
[...] On peut compter une centaine de titres de presse féminine généraliste. Des magazines tels qu'ELLE ou encore MARIE CLAIRE ont maintenant plus de 50 ans. Les ventes les plus importantes appartiennent au groupe Prima presse : - Femme actuelle O exemplaires) - Prisma ( exemplaires) Le volume et la place des féminins tiennent au grand nombre titres, ainsi qu'aux différents types de sous segments qu'on su développer les éditeurs au fil des années. Conclusion La presse féminine a fortement contribué à la féminisation des valeurs dominantes au sein de notre société, à la montée en puissance d'un nouveau pouvoir féminin dans la vie politique, intellectuelle, économique et artistique, et elle en bénéficie pleinement aujourd'hui. [...]
[...] (Marie Claire avec Marie Claire maison.) - Les sites internet et la presse numérisée. Le développement des sites médias donne la possibilité aux internautes de poster leur contribution. Les sites pure players comme par exemple auféminin.com qui s'imposent comme le leader en France et en Europe pour communiquer auprès des femmes à travers une offre unique de sites éditoriaux et qualitatifs. Mais aussi, le lancement de la presse numérisée qui permet aux femmes d'avoir un accès illimité à tout moment, même si les femmes préfèrent le support papier. [...]
[...] Il n'y a pas de risque de rejet de la publicité. Celle-ci fait partie intégrante du magazine et le lectorat est en cohérence totale avec le rédactionnel Entre les crèmes à bronzer, à lifter et à maigrir, les maquillages, les parfums et la mode, les féminins représentent le premier marché publicitaire de la presse en France. Dans les féminins, le créneau "haut de gamme" est celui qui offre le plus d'atouts pour les annonceurs. Papier luxueux-dos carré-quadrichromie- maquette élégante, les magazines "mode-beauté" offrent les gages de qualité et de visibilité maximum que recherchent tous les publicitaires. [...]
[...] Ils lancent des suppléments sous forme de cahier de tendance pour les uns, d'autres profitent à juste titre de la crise (titres économiques) et enfin certains revoient leur formule tout comme la presse féminine. Mais aussi, la concentration des titres de presse a conduit à privilégier des logiques de groupe : les autres catégories de titres compensent les pertes des quotidiens nationaux au sein des groupes de presse. Ces regroupements permettent également de mutualiser certaines dépenses (régie publicitaire, imprimerie). Conclusion Aujourd'hui, la presse est face à deux problèmes : la crise économique qui ralentit le nombre de ventes et la montée de la concurrence : internet et le hors média. [...]
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