L'humanité est assise sur une bombe à retardement. Les savants du monde entier s'accordent à dire qu'il ne nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire - un dérèglement majeur du système climatique qui entraînerait des perturbations météorologiques extrêmes telles que des inondations, de longues périodes de sécheresse ou des vagues de chaleur meurtrières. Ce discours alarmiste est celui du film Une vérité qui dérange, réalisé par Davis Guggenheim et dont le premier rôle est tenu par l'ancien vice-président des États-Unis, Al Gore. L'objectif de ce film documentaire est de faire prendre conscience de l'importance de protéger la planète. Yann Arthus Bertrand, photographe-journaliste et militant écologiste français, dira de ce long métrage qu'il est "le premier film catastrophe dont les responsables et les victimes sont dans la salle". L'environnement a toujours été un sujet d'actualité mais il fait les gros titres depuis peu avec par exemple, le Grenelle de l'environnement en France, les dix ans du Protocole de Kyoto, le Prix Nobel de la Paix pour Al Gore et le GIEC en 2007. Que ce soit au niveau politique, économique, voire culturel, le sort de la planète préoccupe de plus en plus (...)
[...] En effet elles participent financièrement à des programmes environnementaux et s'engagent à mettre en place des structures moins polluantes. Certaines entreprises ferment même leurs usines. D'autres, ayant un rapport direct avec l'environnement (électricité, pétrole, gaz ) s'engagent à faire des dons et à prendre des mesures draconiennes afin de protéger la planète. Afin de dissuader et à prévenir les entreprises qui présentent le plus de risques pour l'environnement, la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) : les entreprises assujetties à cette taxe sont essentiellement des sociétés de stockage de déchets ménagers et les usines émettant dans l'atmosphère des substances polluantes. [...]
[...] Ce texte a posé les bases de la définition de développement durable : Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature [ Pour parvenir à un développement durable, la protection de l'environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considérée isolément [ ] Ce sommet a placé pour la première fois les questions écologiques au rang de préoccupations internationales. [...]
[...] En 1973, le premier choc pétrolier a permis une première prise de conscience des enjeux liés à l'environnement. En effet, la décision de Richard Nixon de fournir à l'État hébreu des armes afin de lutter contre les Egyptiens et les Syriens pendant la guerre du Kippour a déplu à l'Arabie Saoudite. Celle-ci détenait à l'époque 21% des ressources en pétrole et décide d'augmenter unilatéralement, sans l'accord des compagnies, de le prix affiché du baril de brut de pétrole. C'est ainsi que, le 17 octobre 1973, les représentants des pays arabes pétroliers (OPAEP) mis à part l'Iran décident d'une réduction mensuelle de de la production pétrolière en réponse aux décisions des États-Unis. [...]
[...] En effet, elles réalisent en interne un consensus autour de valeurs en accord avec les principes du développement durable. Nous voyons donc qu'il y a une réorganisation des structures des entreprises afin de correspondre le plus possible aux attentes de leurs cibles. Afin de répondre à cette nouvelle stratégie, les entreprises se prévalent d'être citoyennes L'entreprise citoyenne est un terme né dans les années 1970 et importé des États-Unis (good citizen). Christian Forthomme propose dans un article de L'Expansion Management review, n°82 Des relations avec l'environnement à l'écomanagement une définition claire de l'entreprise citoyenne : Dans le cadre d'une perception claire de son intérêt à long terme, c'est la volonté de l'entreprise d'agir de la manière la plus responsable possible dans ses interactions avec l'environnement au sens large Les entreprises sont conscientes que les pressions environnementales ne peuvent que s'accentuer dans l'avenir et qu'il vaut mieux adopter une attitude volontariste. [...]
[...] La réduction des gaz à effet de serre devient alors une préoccupation forte des États. C'est dans ce sillage que s'ouvre le 16 mars 1998 la ratification du protocole de Kyoto. Celui-ci visait à lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz carbonique. Cet événement a marqué la prise de conscience internationale des risques liés aux changements climatiques. Grâce à ce Protocole, les pays qui s'étaient engagés lors du second Sommet de la Terre à réduire les émissions de gaz à effet de serre, sont désormais juridiquement contraints à prendre des mesures. [...]
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