Face à la mondialisation des médias, l'intégration locale de la communication devient un des derniers moyens d'expression pour les citoyens français. Etant donné le peu de moyens des associations locales, les modes de financement revêtent un caractère primordial de survie.
Avant 1981, seules Radio France et les radios périphériques étaient audibles sur le territoire français. Les radios associatives, dites libres et les non commerciales furent à l'origine de la libéralisation des ondes françaises en 1980. Au début, 1200 furent lancées. Pourtant l'euphorie fût de courte durée puisqu' après l'ouverture à la publicité en 1984, leur nombre tomba rapidement à 400. Aujourd'hui, leurs héritières, les stations de catégories A, sont environ 550.
Le marché publicitaire de la radiodiffusion sur les radios associatives représenterait 9 millions d'euros de Chiffre d'affaires. D'après un article du site Animafac, le président du Syndicat National des Radios Libres (SNRL) a récemment rappelé l'importance du secteur de la radiodiffusion associative en France « 1 à 3 % d'audience cumulée en zone urbaine et jusqu'a 19 % dans les zones rurales, abandonnées par les radios commerciales pour une question de rentabilité, et d'où se sont exclues la plupart des stations du service public, pour des raisons de coût ». D'après les études disponibles, « Chaque jour, un million d'auditeurs en zone urbaine et un million en zone rurale écoutent une radio locale associative. Elles sont les seuls à remplir une mission d'information de proximité, d'esprit généraliste, respectueux des cultures régionales(…)».
Dans le contexte actuel de concentration des médias,qui sont devenus des entreprises comme les autres, la guerre des ondes fait rage pour gagner le maximum de part de marché d'audience. L'Etat français, par l'intermédiaire du CSA (Conseil Supérieur de l'audiovisuel) a récemment reconnu leur rôle d'utilité publique. Il accorde d'ailleurs des subventions par l'intermédiaire du Fonds de soutien à l'expression radiophonique (FSER).
D'après l'ouvrage « Animer une radio » ,le problème essentiel qui se pose est que « l'activité nécessite l'acquisition d'un outil technique de mise en oeuvre de diverses actions (…) qui nécessitent rapidement la mobilisation de plusieurs compétences, pas toujours recherchées spontanément. Les associations les plus structurées cherchent alors, le plus souvent, à développer leurs ressources, afin d'embaucher ces compétences nécessaires au risque de perdre de vue le projet (social, éducatif, et/ou culturel) initial. »
[...] - La définition de l'audimat (et donc de la cible) est un projet réalisé par Zineb Zahir. L'idée originale proposée est de diffuser le spot info locale, rendez- vous sur www.radio-ellebore.com à la rubrique événement Cela permettrait de mesurer les retombées de la diffusion d'un tel clip. On disposerait ainsi d'un outil commercial pour mesurer l'impact sur les auditeurs. Il est primordial d'élaborer ceci avant toute modification Etude Marketing de la cible d'Ellebore En fonction des avis des auditeurs on peut réaliser une étude d'impact de la modification de la programmation. [...]
[...] L'idéal serait de démarrer avec des stagiaires encadrés par le Président de la radio. En effet, du fait de la gratuité ou du coût réduit de leurs services, cela permettrait de dégager rapidement les moyens de procéder aux démarches administratives et commerciales pour planifier le développement de nouvelles activités permettant de diversifier les ressources. Pour cela il faut charger deux étudiants de monter un dossier complet de demande d'un emploi subventionné auprès des services publics compétents à l'aide des pistes évoquées plus haut. [...]
[...] Le manque de fréquences disponibles freine le développement des radios publiques, privées ou associatives. Or, les innovations technologiques faites ces dernières années devraient permettre d'exploiter jusqu'à 20% de fréquences en plus. Si cette redistribution des fréquences peut réjouir les médias associatifs, certains s'inquiètent de l'ambition des radios nationales à obtenir une fréquence unique sur tout le territoire, ce qui figerait le paysage radiophonique français. D'autres s'élèvent au contraire contre un chantier coûteux tourné vers le passé, alors même que se développe le numérique (réseau DAB), déjà bien implanté chez nos voisins Allemands et Anglais. [...]
[...] Budget de fonctionnement global: 70000 - publicité : 0 (partenariats) - évènementiel : 0 (projet en cours par des étudiants ESC) - subventions : Actuellement, on constate que les radios associatives sont largement dépendante du FSER (Fonds de Soutien à l'Emission radiophonique). Dans notre exemple, la radio est entièrement financée par les subventions du gouvernement français. C'est d'ailleurs le cas de la plupart des radios associatives. Sur 557 Radios associatives bénéficie du fond et pour d'entre elles, il constitue un tiers de leurs ressources. Ellebore fut par exemple une des premières radios de France à en bénéficier depuis son instauration en 1981. On constate d'ailleurs d'après l'audit qu'elle est très dépendante de ce fonds. [...]
[...] Et il est important de rappeler qu'une programmation différenciée permet de se démarquer des autres groupes commerciaux et de répondre aux attentes des auditeurs en terme de qualité de programmation. Cela constitue un auditoire fidèle. Il est important de trouver des idées de partenariats avec les magazines et les associations locales pour diffuser de l'information. C'est ainsi qu'on peut dynamiser la radio et inciter les auditeurs à écouter la radio pour les obtenir ces informations (météo, trafic, sorties, vie culturelle, etc.). [...]
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