L'archive cherche à s'inscrire dans la mémoire (le mémorable) donc dans :
- Une dimension critique.
- Une dimension pédagogique.
- Une dimension historique.
Lorsque l'on procède à l'analyse d'une image, il y a deux procédés :
- Dénoter, capacité à décrire toutes les figures qui sont contenues dans les images (description de ce qui est identifiable dans une image).
- Connoter, ce que suscite l'interprétation d'une image, ce que l'on ne voit pas mais ce que l'image véhicule comme valeur, comme signification.
L'analyse de l'image se trouve donc plus vers le côté de la connotation (sans pour autant oublier la dénotation).
Image tirée du film « Nuit et brouillard » : ce type d'image apporte beaucoup d'enseignement sur le rapport entre le témoignage et la révélation, notamment sur ce que nous dit cette image.
Dénoter : on voit un policier français à gauche du cadre, on dit que cette figure est en amorce car elle n'est pas représentée entièrement, la caméra se situe derrière ce personnage comme si elle nous permettait de voir derrière son épaule où l'on voit un camp de détention (cabanes en bois, clôtures...), on peut aussi remarquer que le policier est lui-même enfermé dans un cadre (il doit être lui-même en train de surveiller ce qui se passe), ce cadre nous donne donc le rôle que joue cet homme. Cette image dans le contexte historique a posé problème, car à cette époque on est plutôt dans une réhabilitation (fin de la guerre).
[...] Plans relatifs au personnage : Identification du (ou des) personnage(s) : qui est-il ? (dans son contexte) Quelle relation entretient-il avec son environnement immédiat ? Plan moyen (ou général) : capte un personnage en pied, le décor s'estompe. Il est sans doute celui qui représente le plus l'autorité.
- Plan américain : personnage pris du visage à mi-cuisse (en référence aux films de western car il fallait voir lorsque l'on sortait son revolver, cela représente donc quelqu'un qui va au combat).
- Plan rapproché (ou poitrine) : personnage en buste (élargissement possible jusqu'à lataille), plus souvent utilisé pour les présentateurs télévisuels.
- Gros plan : précise une partie significative du sujet (visage ou main) et confère une dimension psychologique, soit c'est une manière de valoriser quelqu'un parce qu'il est différent, soit c'est une manière de fragiliser, d'isoler quelqu'un.
- Très gros plan (ou insert) : saisit un détail (oeil, bouche...) et confère une dimension descriptive. Il délaisse le sens au profit du dramatique (crée un climat) et de la pure représentation (esthétique). (...)
[...] Bretty, compagne du ministre G. Mandel, est fort remarquée). 1937 : 450 lignes (R. Barthélémy). 1938 : Standard imposé (455 lignes) conçu par Thomson. 1939 : 15h par semaine pour quelques centaines de récepteurs. 1945 : Caractère expérimental (peu de moyens). Choix de la norme des 819 lignes. 1949 : Naissance du JT (P. [...]
[...] Le média de masse de référence, la norme est la télévision, on proposera donc quelques éléments de technologies qui sont : Audiovisuel : terme apparu aux USA dans les années 30 (il y a à la fois une fascination mais aussi une défiance vis-à-vis des médias). Techniques auditives : radios, disque vinyle et CD, magnétophone, mp3 Techniques visuelles : projection fixe et animée. Techniques audiovisuelles : film sonore, télévision. Le but est d'appréhender les possibilités offertes par les technologies audiovisuelles. C'est un nouveau mode de communication qui induit un nouveau type de civilisation. Sa nécessité est de décrypter le langage audiovisuel, de définir une lecture audiovisuelle. [...]
[...] Création du département télévision par la compagnie des compteurs de Montrouge (CdC). 1931 : Démonstration publique de radiovision en 30 lignes (R. Barthélémy). 1933 : Définition de l'image en 120 lignes (H. de France). Le ministère des PTT autorise CdC à tenter des expériences (en diffusant des émissions sur Paris depuis la rue de Grenelle). Au cours de ces années, le téléphone était considéré comme un moyen qui faciliterait les adultères de la part de certaines femmes, c'est donc une révolution technologique mais aussi humaine. [...]
[...] La prise en plongée, quant à elle, donne une idée de rapace qui tombe sur sa proie et qui va provoquer un carnage. Les parties de corps que l'on peut voir ici et là témoigne d'un peuple uni-collectif, un peuple qui ne fait qu'un. Dans les arts, l'escalier symbolise que lorsque l'on monte un escalier on se rapproche de la vie tandis que lorsqu'on le descend on va plutôt vers la mort. Lorsque l'on fait des plans rapprochés (surtout sur un visage par rapport au regard) on peut accentuer la douleur d'un personnage. [...]
[...] On a aussi un montage des attractions car le montage est le tout. Etude d'un film Film de Eisenstein, Le cuirassé Potemkine de 1925 : l'histoire se passe en 1905, il a été crée pour fêter la révolution Russe. Le propos de ce film est l'idée d'une révolution en marche, qu'un peuple peut se prendre en main. C'est l'histoire de la révolte des marins contre une certaine répression et notamment ils se révoltent parce qu'ils sont maltraités par les officiers. [...]
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