Sciences humaines et arts, compte rendu conférence, Ariane Hudelet-Dubreil, Les génériques : un art en soi, génériques télés, téléspectateur, série télé
Ariane Hudelet-Dubreil est maître de conférences en études anglophones à l'université Paris Diderot. J'ai pu assister à la conférence qu'elle donna au sein du Forum des images durant le festival « Séries Mania » (saison 3), se déroulant du 16 au 22 avril 2012 et s'intitulant, « Les génériques : un art en soi ? ».
[...] Conférence d'Ariane Hudelet-Dubreil au Forum des images Les génériques : un art en soi ? Ariane Hudelet-Dubreil est maître de conférences en études anglophones à l'université Paris Diderot. J'ai pu assister à la conférence qu'elle donna au sein du Forum des images durant le festival Séries Mania (saison se déroulant du 16 au 22 avril 2012 et s'intitulant, Les génériques : un art en soi ? Les génériques télés, qu'est-ce que c'est ? Qu'il soit long, court, sous forme de logos, avec de simples notes de musiques, le générique construit l'identité d'une série télévisée. [...]
[...] De l'autre, les génériques longs d'une durée supérieure à une minute. Les séries qui ont fait le choix de génériques long, sont plutôt des séries diffusées sur le câble, des chaines américaines comme HBO ou SHOWTIME. Ses séries sophistiquées, comme Desperate Housewives ou Dexter, tiennent cette longueur du générique pour montrer le coté poétique (celui du générique) avant de s'attaquer au côté narratif (celui de la série). Lors d'un générique d'une série, l'écriture est parfois détournée, la typographie devient informative et expressive pour la série. [...]
[...] Par exemple dans True Blood, il y a le symbole de la Louisiane pour présenter la série. Le générique est lié à la répétition, mais aussi au changement. Le téléspectateur peut découvrir au fil des saisons d'une série, que le générique évolue avec elle. Games of Thrones par exemple, fait partie de ses nouvelles séries qui plongent le téléspectateur au cœur de sa série dès le générique. En effet, basé sur le roman fantastique George R. R. Martin, le générique ouvre la série comme un portail sur son monde. [...]
[...] Au fil des épisodes, la cartographie évolue avec la situation des personnages et la découverte par le téléspectateur des terres qui n'avaient pas vu dans les autres épisodes. Le générique permet une identification de la série. La série s'approprie le générique pour faire un résumé de son histoire. Qu'il soit long ou court, le générique doit faire passer un message clair dès les premières secondes au téléspectateur, lui donnant envie de le revoir à chaque épisode et de ne plus le dissocier de la série à laquelle il appartient. [...]
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