Bidonage, journalistique
Un journaliste se doit de rapporter l'actualité aux citoyens qui l'écoutent. Cette pratique doit être faite le plus consciencieusement et le plus objectivement possible. En fait, le métier de journaliste repose sur la vérité des faits énoncés, un journaliste qui ne se plie pas à cette règle perd rapidement la crédibilité du public et des employeurs. Il arrive parfois qu'un journaliste contrevienne à cette pratique et fabrique de toutes pièces sa vérité. Dans ces cas, on parle de bidonnage journalistique. Le bidonnage consiste à fabriquer des faits, à inventer des nouvelles, à présenter des mensonges à l'auditoire. Ce travail portera sur le bidonnage médiatique et plus particulièrement sur un événement survenu fin décembre en Belgique.
[...] En fait, les cas de bidonnage faits par des journalistes répertoriés depuis quelques années ont plusieurs causes importantes liées à l'état des médias contemporains. Présentement, trois aspects en priorité, propre à la profession de journaliste semblent miner le devoir d'informer correctement la population: les contraintes économiques, les relationnistes et la spectacularisation de l'information. La première cause de la dégradation de l'information et de l'apparition de bidonnages est l'aspect économique présent dans la sphère médiatique. En effet, les médias sont des entreprises donc ils se doivent d'être rentables, le contenu n'est qu'une marchandise comme une autre. [...]
[...] Les gens qui ont cru à cette fiction l'ont fait parce qu'ils n'ont pas étés vigilants, il était relativement aisé d'accéder à de l'information sur le fait que tout cela n'était que bidonnage. Le but était certes d'influencer les gens mais d'une façon constructive, en les incitant à réfléchir sur une question et non pas en leur imposant une idéologie. Le deuxième principe important de la déontologie journalistique selon Cardinal[2] est l'intégrité professionnelle. Le journaliste ne doit pas se laisser influencer par la peur d'un scandale qui discréditerait son lieu de travail, par des enjeux économiques ou par peur de poursuites judiciaires. [...]
[...] Il arrive parfois qu'un journaliste contrevienne à cette pratique et fabrique de toutes pièces sa vérité. Dans ces cas, on parle de bidonnage journalistique. Le bidonnage consiste à fabriquer des faits, à inventer des nouvelles, à présenter des mensonges à l'auditoire. Ce travail portera sur le bidonnage médiatique et plus particulièrement sur un événement survenu fin décembre en Belgique. L'événement en question sera expliqué en détail puis suivra l'explication à un tel bidonnage. Une réflexion déontologique sur le sujet sera faite par la suite ainsi qu'un résumé de l'état des lieux des médias aujourd'hui. [...]
[...] De plus, la RTBF est une chaîne nationale qui n'est pas réputée pour son sensationnalisme. La mention «Ceci n'est peut-être pas une fiction» apparaissait tout de même au début du programme et après une demi-heure, le présentateur notait que tout avait été inventé puis la mention «Ceci est une fiction» est alors apparu au bas de l'écran pour ne plus disparaître. La RTBF devant les nombreuses critiques faites à son égard le lendemain a déclaré que l'émission spéciale avait pour but de créer un débat dans la population et d'informer les gens sur les conséquences que peut avoir le mouvement séparatiste Flamand. [...]
[...] Dans le programme passé sur RTBF, la justice envers les différentes parties concernées à été respecté car des partisans du mouvement sécessionniste, des gens qui prônent l'unité de la Belgique, des politiciens et même la population ont pu avoir un moment d'antenne. Le seul problème c'est que la situation n'était pas réelle donc évidemment, même si le public voit toutes les facettes de l'événement, cela ne peut servir que d'avertissement pour le futur. La dernière partie de ce travail se veut un état des lieux des médias aujourd'hui. Il sera question des principales caractéristiques de ce large domaine qui prétend transmettre de l'information à la population. [...]
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