L'image que j'ai choisi d'analyser est une publicité pour la célèbre maison de haute couture italienne D&G créée en 1985 par les stylistes Domenico Dolce et Stefano Gabbana. C'est une photographie qui a été réalisée par le célèbre photographe américain Steven Meisel pour la collection printemps été 2007 de la marque D&G. Né à New-York en 1954, il a été fasciné très tôt par le monde de la mode. Il a d'abord été dessinateur puis photographe. Aujourd'hui, il est le photographe attitré de Vogue Italia, où il a la charge des couvertures du magazine ainsi que d'une partie du rédactionnel mode.
Il a gagné en 2006 le prix de la photographie appliquée décerné par le Centre International de la Photographie.
Aujourd'hui, sa réputation n'est plus à faire, il est connu de tous et a travaillé pour les plus grandes maisons (Prada, Calvin Klein, Dior ou encore Lanvin).
[...] Au vu de sa renommée et de ses nombreux contrats passés avec les plus grandes marques, je pense que Steven Meisel doit probablement utiliser du matériel professionnel, avec un appareil des plus performants : du dernier cri. La publicité se présentait et se faisait voir sous forme de campagne d'affiches placardées à des points stratégiques dans les grandes villes d'Europe et du monde. Le format de ces publicités étaient de 4fois3mètres et étaient donc visibles de tous. Ces affiches ont créées une vive polémique. Cette publicité de la collection prêt-à-porter printemps/été 2007 avait également été publiée dans des revues féminines donc à un format accessible à la presse écrite. [...]
[...] La cambrure du bassin pourrait alors faire penser à un débattement, une attitude de résistance. - On met la femme à égale de l'homme et nous avons donc à faire face à une femme qui s'assumerait et pourquoi pas penser que ce serait alors une scène d'adulte où elle jouerait un rôle avec son partenaire, ils joueraient à des jeux sexuels en étant parfaitement consentants. Dans ce cas, le point de vue sur la publicité change. La cambrure de la femme pourrait alors être une invitation aux jeux. [...]
[...] Concernant les formes, celles-ci sont épurées, ce sont des lignes droites, aucun arrondi n'est visible, le design est sobre et moderne à la fois. Le rectangle et les formes carrées reviennent à de nombreuse fois. Les lignes de forces convergent vers la jeune femme, si nous prenons les deux diagonales de la photographie, nous pouvons remarquer que celles-ci s'entrecoupent au niveau du sexe de la femme. L'espace, lui est pris par tous les personnages, seul l'horizon est dégagé. Le point de vue est frontal, nous sommes face à cette action comme si nous faisions parti de la scène, comme si nous participions. [...]
[...] Il n'y a aucune expression sur les visages si ce n'est le regard vide de la jeune femme fuyant celui de l'homme. Sa position est également particulière, la cambrure de son bassin n'est pas commune. Ces deux personnages sont dans une position suggestive, connotée sexuellement. Les utilisations de l'imagerie du corps et de l'imagerie sexuelle pour la marque D&G et d'autres marques de hautes coutures sont assez fréquentes. II) ANALYSE CONTEXTUELLE : Le contexte en amont : cette image a été crée pour la maison de couture des stylistes italien Domenico Dolce et Stefano Gabbana pour leur collection printemps été 2007. [...]
[...] La censure est une punition exemplaire, l'image est assez ambiguë pour provoquer l'interdiction, mais trop peu pour réellement choquer et salir l'image de la marque. Je pense que cette image n'est pas un viol collectif mais plutôt un jeu. La cambrure de la femme est trop inhabituelle pour faire penser à un quelconque débattement Conclusion : Cette photographie publicitaire a créé de nombreux remous dans la société. Certains apprécient d'autres non. Le but de cette création d'après Dolce&Gabbana était de sublimer leur collection. [...]
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