A travers cet article l'auteur énonce les différents genres télévisuels et tente brièvement de les classer selon diverses caractéristiques. Tout d'abord en définissant le type de mode discursif ; l'évènement médiatique se voit être soit rapporté, commenté ou provoqué. Dans un second temps, l'instance énonciatrice est déterminée. Elle peut être interne ou externe au média. Ainsi, cela nous permettra de mieux cerner l'origine du discours, qu'il soit émis par un journaliste (interne) ou un homme politique connu (externe). Enfin, dernière étape l'analyse du type de contenu et le fait d'y dégager un thème (culturel, scientifique, politique) paraît essentiel afin de spécifier l'évènement médiatique. Ainsi par l'intermédiaire de ses critères, il est plus simple de catégoriser les genres télévisuels. Ceux-ci sont d'ailleurs retranscrits sur un tableau.
Patrick Charaudeau s'attarde sur trois genres d'émission : le journal télévisé, le débat et le reportage.
Le journal télévisé (JT) regroupe diverses formes télévisuelles (annonces, reportages, interviews...). Ce type d'émission promet de faire le point sur l'actualité. De par son contenu attractif, il doit fidéliser ses spectateurs afin d'en tirer un profit tout en se constituant une identité propre.
Il se trouve dans la partie gauche du tableau, autrement dit c'est un évènement rapporté à l'instance interne. Effectivement, le JT est agencé par l'équipe de rédacteurs propres à la chaîne de diffusion. Par exemple, le journal télévisé de 13h de TF1 est centré sur les faits sociétaux régionaux alors que M6 à une vision plus nationale voire même internationale. Les programmes sont donc ciblés pour un public spécifique. (...)
[...] Prenant parti ou non, les invités émettent leurs avis tout en incarnant un rôle. Ils reflètent un citoyen type. Dans le cadre d'un débat culturel, une personnalité connue sera confrontée aux questionnements d'autres invités constituant l'avis général. Le partage d'opinion est souvent source d'enrichissement de connaissances. S'impose une relation d'axe vertical, c'est-à-dire dont les relations sont plus ou moins égalitaires mais hiérarchisée. Des contraintes langagières s'en suivent. L'animateur gère la tournure que va prendre le débat, provoque et calme les rôles opposés. [...]
[...] Analyse du discours Patrick Charaudeau : Les conditions d'une typologie des genres télévisuels d'information Réseaux vol n°81. Pour consulter l'article, cliquez sur le lien suivant : http://www.youscribe.com/catalogue/presse-et-revues/savoirs/autres/les- conditions-d-une-typologie-des-genres-televisuels-d-information-989991 A travers cet article l'auteur énonce les différents genres télévisuels et tente brièvement de les classer selon diverses caractéristiques. Tout d'abord en définissant le type de mode discursif ; l'évènement médiatique se voit être soit rapporté, commenté ou provoqué. Dans un second temps, l'instance énonciatrice est déterminée. Elle peut être interne ou externe au média. [...]
[...] Effectivement, le JT est agencé par l'équipe de rédacteurs propres à la chaîne de diffusion. Par exemple, le journal télévisé de 13h de TF1 est centré sur les faits sociétaux régionaux alors que M6 à une vision plus nationale voire même internationale. Les programmes sont donc ciblés pour un public spécifique. La grille des programmes est calculée et pensée en fonction des tranches horaires et des habitudes de certaines tranches d'âge à regarder le petit écran. Le JT de 13h aura tendance à satisfaire les personnes retraitées, au foyer. [...]
[...] Ainsi, le discours du journaliste doit avoir une portée significative pour son public, faire réagir, susciter des réactions, émotions. Le ton adopté est formel à visée prioritairement informative, émotionnelle. Autrement dit, l'un des autres rôles stratégiques du JT est de rendre son contenu vivant, réel. La multicanalité de la communication (canal auditif et visuel) sensibilise l'attention du spectateur. Le débat télévisé se retrouve dans diverses émissions (magazines, talkshow, émissions culturelles, sportives Il s'articule autour de trois éléments principaux : invités, animateurs, thème. [...]
[...] La promesse des talkshow est d'avoir des réactions à vifs, des inattendus. Par exemple le Jerry Springer show (talk show célèbre des années 90) invitait des individus, couples ou familles, afin d'exposer et résoudre en public leur problème, devant des spectateurs qui peuvent réagir, poser des questions ou donner une opinion sur les invités. Le risque est de croire à une scénarisation complète de l'émission, dans ce cas de figure elle perd peu à peu d'intérêt pour l'audimat qui exige sans cesse de la nouveauté, du suspens et du scandale. [...]
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