C'est une presse à très faible tirage. Par exemple, l'hebdomadaire ayant succédé à La Gazette est tiré à 1 200 exemplaires seulement. Cette presse connaît également une faible pagination, avec des journaux en général de deux pages, recto-verso, et comptant au maximum 8 pages. Les journalistes sont peu nombreux, à savoir qu'il n'y a souvent qu'un seul journaliste, un seul rédacteur qui sert aussi de correspondant.
Au XVIIIème siècle, des éléments de transformations voient le jour. Tout d'abord, on note une diversification des journaux (3 journaux). De plus, une presse clandestine apparaît, à partir de 1750, avec les « nouvelles à la main » qui sont des bulletins non autorisés, jouant un rôle politique de contestation. Les « mauvais discours » se propagent ainsi, avec par exemple La Gazette de l'Eyde (1768-1814) dont le siège se trouve en Hollande. Effectivement, le siège de ces journaux clandestins sont à l'étranger, principalement en Angleterre ou en Hollande.
Plus on avance dans le milieu du XVIIIème siècle, plus la censure royale devient inefficace. Apparenté à la philosophie des Lumières et chargé du contrôle de l'imprimé, Malesherbes est partisan d'une censure tolérante afin de « tolérer les petits abus pour empêcher les grands » (cf. Roger Chartier) (...)
[...] On observe donc une concomitance des questions et de l'évolution des techniques. A l'entre-deux-guerres, le rôle décisif de la propagande est en effet révélé, un rôle avéré et efficace. Dans les années 1950, un autre contexte politique se met en place, autour de la notion de société de masse Ce paradigme de société de masse est le produit de l'évolution des sociétés contemporaines. Il est possible de classer et d'organiser les approches théoriques en fonction de deux axes, de nature différentes : - un axe descriptif : on peut opposer d'une part les théories qui concluent à l'existence massive des effets des médias (théories des effets puissants des médias, cf. [...]
[...] Agir contre l'opinion publique, c'est agir contre le jugement moral de la société, en dérogation de la morale sociale. Chez les moralistes, l'opinion n'a pas un contenu politique, mais témoigne du social. Au milieu du XVIIIème siècle, une double rupture s'opère simultanément : - selon Arlette Farge (historienne française, L'opinion publique au XVIIIème siècle), la première rupture aurait lieu dans l'espace public de la rue. Farge a travaillé sur les archives de la police, sur les rapports des mouchards et sur les archives des tribunaux. [...]
[...] Dans plusieurs enquêtes, il montre que les groupes qui regardent le plus la télévision ont intériorisé les représentations de la société et du monde que diffuse la télévision de 61 manière bien plus massive que les groupes qui la regardent le moins. Par exemple, plus on regarde la télévision et plus on est attentif à l'insécurité. IV/ L'inflexion de la théorie critique apportée par les études culturelles cultural studies Les cultural studies sont menées par un groupe de chercheurs anglais centrés notamment autour de l'université de Birmingham : Raymond Williams, Stuart Hall et Richard Hoggart. [...]
[...] Ce qui introduit finalement une interrogation sur le rôle démocratique joué par les médias dans l'information du public. McCombs reviendra sur ces analyses en ajoutant des nuances. Il souligne que l'effet d'agenda ne fonctionne pas de la même façon selon les médias et les individus. Il introduit une variable nouvelle : la crédibilité des médias. Selon lui, dès que la connaissance par un individu des problèmes traités par les médias s'élève, le pouvoir d'agenda s'affaiblit. Et ce n'est que quand la connaissance de l'individu est faible alors même que l'importance du problème est à ses yeux forte, que le pouvoir d'agenda joue à plein. [...]
[...] On en arrive à un degré de réfutation maximal de la théorie des effets massif des médias. Enfin, en 1960, dans un ouvrage sur les effets de la communication de masse, Joseph Klapper résume l'ensemble des variables réintroduites dans l'analyse de ce paradigme des effets limités en écrivant : les médias ne constituent pas la seule cause nécessaire et suffisante de l'opinion, mais plutôt une cause parmi d'autres facteurs que sont les prédispositions du public, son exposition sélective et sa perception sélective des médias, sa situation socioéconomique, son mode de rattachement à un groupe et son type de personnalité, le même matériau étant différemment perçu et employé en fonction des différentes orientations et appartenances de groupe des membres du public Du point de vue de la théorie de la démocratie, on peut dire pour conclure que l'effet des découvertes lazarsfeldiennes va être ambivalent. [...]
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