Sciences de l'information, sciences de la communication, discours journalistique, identités éditoriales, normes professionnelles
Le discours se définit comme « les propos qu'on tient ». Définition très large.
Par rapport à la sociologie, le discours est un objet de recherche. On parle de « sociologie du discours ». La psychologie peut choisir le discours comme un objet. De même en sciences du langage.
Mais c'est aussi un concept. En sciences du langage, le discours est un concept défini dans années 70, mais à travers plusieurs courants de la linguistique. Il faut contextualiser ce nouvel objet de recherche en fonction de la linguistique structurale, qui a marqué la modernité des sciences du langage. Nom de référence : Ferdinand de Saussure (1857-1913). Préalables de la linguistique structurale.
Institutionnalisation des sciences du langage moderne.
Ferdinand de Saussure n'a pas publié. Cours de linguistique générale publié par des disciples de Saussure. Depuis, courant de recherche qui continuent de travailler sur les « inédits » de Saussure.
Chez Saussure n'utilise pas vraiment le terme discours. Il distingue le langage/la langue/la parole. Dans cette imbrication, on est dans un macrosystème langage. Le plus petit élément serait la parole. Langage est défini comme aptitude à communiquer. Dimension communicative. Il n'est pas réservé qu'aux humains. Le langage ne se superpose pas à la langue, c'est une dimension plus large. À l'intérieur il place la langue, qui va être un système. C'est-à-dire des unités en relation entre elles. À l'époque, on compare les langues entre elles. Langue utilisée aussi dans idéologies nationalistes qui traversent l'Europe. Articulation avec les identités nationales. Saussure n'a pas approche politique de la langue. Tout comme le début de l'ethnographie est lié au début du colonialisme. Devient ensuite ethnologie. Mais commence avec les récits des voyageurs qui partent en mission, lié à l'expansion colonialiste.
[...] Les médias ne sont souvent pas les premiers à définir les nouvelles, cependant, leur relation structurée avec le pouvoir a pour effet de leur faire jouer un second rôle crucial, en reproduisant les définitions de ceux qui détiennent un accès privilégié aux médias de par leur condition de sources accréditées De ce point de vue, au moment de la production de la nouvelle, les médias assument une position de subordination structurée vis-à-vis des premiers définisseurs Un autre sociologue des médias britannique, Schlesinger, est revenu sur ce travail. Article dans années 90. A critiqué cette approche. Positionne un concept complémentaire : les définisseurs secondaires. Il y a aussi des informateurs moins officialisés. Peuvent être des institutions de la société civile plutôt. Notamment les associations. Le récepteur (Voir Stuart Hall sur la position du récepteur.) 2. L'événement 1. La construction de l'événement L'événement dans les sciences sociales intéresse sociologie, philosophie etc. C'est d'abord un récit. [...]
[...] Pour comprendre la folie, il faut étudier d'autres discours. Que dit la religion de la folie ? Que disent les institutions en général de la folie ? Et a fortiori penser et prendre en compte les acteurs concernés, ces fous qui ne sont plus les mêmes d'une époque à une autre. Approche de Foucault très discursive, mais toujours ancrée dans fonctionnement institutionnel et sociétal. Finalement on va surtout l'utiliser pour travailler sur les discours institutionnels. On va s'en servir pour réfléchir à ce qui fait homogénéité du discours. [...]
[...] Analyse de contenu : on s'occupe uniquement de ce qui est dit. Approche visuelle ne rentre pas dans cette logique. Les effets sur le discours : distingue les publications entre elles. Ne serait-ce que par le papier et le format. Rapport évident, automatisme. On associe un type de publication à un objectif, une ligne ou identité éditoriale, à partir de son aspect matériel. Effets de sens qui fonctionnent avant même que l'on ait pris connaissance de ce qui est écrit. [...]
[...] Variables dans la construction d'une Une mais aussi des incontournables : structuration qui privilégie toujours manchette, bandeau, là où on met le nom du journal, en haut. Codes culturels. Évolution en fonction des progrès technologiques, en fonction des codes culturels. Journaux qui se sont raréfiés, que ce soit au national ou au régional. Concurrence génère de la qualité et de la réactivité. Zone monopolistique : moins de craintes. En presse d'information nationale, pas beaucoup de journaux. Presse gratuite à intégrer, fait partie de ce nouveau paysage médiatique. [...]
[...] Discours au centre de la production. Lien entre ordre professionnel et ordre de discours. Référence à Michel Foucault L'ordre du discours. Ordre professionnel se réfère plus à l'approche sociologique. En confrontant ces deux approches, on voit que le journalisme s'assoit davantage sur un ordre du discours que sur un ordre professionnel. Un ordre professionnel s'appuie sur des éléments très contraignants. Ex : l'ordre des médecins. Structure où on inclut et on peut exclure les personnes représentant cette profession. Chartes, lois, procédures d'inclusion, et possibilité d'exclusion. [...]
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