La publicité n'est pas un média, c'est un discours persuasif, partisan, alors qu'un média est un support technique de médiation et qui n'a pas forcément comme but d'être mercantile. La propagande est une technique de communication mais qui s'inscrit dans la communication politique alors que la publicité ressort de l'espace privé.
Les médias ont-ils du pouvoir ?
[...] Il va analyser la campagne présidentielle opposant Roosevelt à Willkie et il va l'étudier au travers des débats radiophoniques et de la presse électeurs vont être interviewés à différentes reprises, c'est-à-dire tout au long de la campagne. Entretiens, mais aussi questionnaires pour essayer de suivre les comportements et les décisions des individus. Lazarsfeld part de la problématique de l'influence des médias. Sa question de départ est de voir quels sont les facteurs qui influencent les comportements et les décisions du vote politique. [...]
[...] Idem : les médias ne produisent pas une seule culture. Il y a des modèles dominants, mais quand on prend du recul historique, il y a toujours eu des modèles dominants (modèle grec, modèle romain, modèle des Lumières, modèle américain), mais ces modèles n'ont jamais dominé tout le temps, il y a eu un certain enchainement des cultures. Avant-dernière critique de Francfort : les médias sont définis comme produisant de la culture, mais l'école de Francfort va avoir une vision élitiste de la culture, considérant seulement comme culture la culture cultivée au sens aristocratique du terme (la culture cultivée : culture légitime, culture qui ne considère que les œuvres ne sont artistiques et culturelles que si elles sont désintéressées, pures, authentiques, originales et inspirées). [...]
[...] Limités aussi parce que tout le monde ne suit pas la campagne politique dans les médias et que ceux qui la suivent le plus sont des citoyens qui ont déjà une opinion très claire sur leur vote. Les citoyens, même s'ils ont un droit et un devoir de voter, ne cherchent pas forcément l'information pour éclairer leur choix. Cette information, ils vont la chercher non pas dans les discours médiatiques, mais dans les échanges interpersonnels. Effets limités parce qu'en deçà des déterminants socioculturels et économiques, les décisions politiques vont être influencées par les relations interpersonnelles (relations entre les individus au cours de conversations). [...]
[...] La notion d'industrie culturelle est véritablement leur point fort. Maintenant, leur analyse n'est pas exempte de critiques négatives. Critiques que l'on peut faire à l'école de Francfort. Points positifs à l'école de Francfort : ils appréhendent la communication médiatique en partant d'une position macrosociologique, à partir de l'espace dans lequel la communication médiatique s'inscrit. Ils analysent la communication entre les individus et la communication médiatique en partant de l'espace social, en partant de la société, moderne, mais qui se caractérise aussi pour eux comme une société capitaliste. [...]
[...] McLUHAN a une vision évolutionniste et une conception progressiste ; or rien ne permet de dire qu'il y a réellement progrès, car rien n'est basé sur des faits empiriques. Selon lui, les sociétés évoluent et avec elles, les techniques aussi évoluent. Pour autant, malgré sa vision évolutionniste, certains médias présents dans d'autres sociétés antérieures n'ont pas disparu : la presse présente dans la galaxie Gutenberg est toujours présente dans la planète Marconi. - Pour McLUHAN, ce sont les techniques qui dirigent les modes de vie. Mais comment la technique arrive-t-elle à percer dans une société ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture