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Né lors de la 1ère guerre mondiale, le Canard Enchaîné a toujours occupé une place à part dans le paysage médiatique Français pour de multiples raisons. Le Canard enchaîné est le seul journal né de la Première Guerre mondiale et qui y ait survécu.
Origine du nom : Canard signifie en argot "Journal" ou "mauvaise nouvelle" et "bobard". A la même époque, Georges Clémenceau possédait un journal appelé "L'homme libre" qui critiquait sévèrement et ouvertement le gouvernement et l'état major, il a donc dû subir la censure dans ses articles. Excédé, il nomma son journal "L'homme enchainé". Et par analogie et par parodie, Maurice Marechal l'appela "Canard enchainé". Pourquoi l'appellation de "Canard" ? Justement parce qu'en argot, canard signifie "journal", bien sûr, mais aussi "fausse nouvelle lancée dans la presse. Or, on sait que la presse abonde de fausses nouvelles à l'époque contre lesquelles Maurice Maréchal s'insurge.
[...] Le Canard n'a pas les moyens à l'époque d'entretenir un correspondant permanent sur place, mais dispose de deux sources d'informations : des militaires du contingent qui le renseignent directement et les sources militaires, politiques et administratives en métropole. Grâce à leurs témoignages, la rubrique Les carnets de route de l'ami Bidasse tient informés sans rien cacher depuis août 1956 du quotidien des soldats en Algérie. Dans une langue familière et colorée étaient évoqués les sujets les plus tabous, de la peur ressentie au contact de l'ennemi aux exactions commises contre la population. [...]
[...] En 2007, le produit d'exploitation s'élevait à 31,6 millions d'euros. La diffusion totale payée était de exemplaires, dont par abonnements. Ce qui fait aussi de lui un journal atypique, est qu'en plus de 90 ans sa maquette est restée quasi inchangée (il ne comporte que 8 pages) tout comme sa ligne éditoriale. [...]
[...] Nombre d'entre eux sont des littérateurs qui espèrent d'abord du journalisme qu'il lancera leur carrière d'écrivain ou de dramaturge. Quant aux recrutements, ils se font exclusivement par interconnaissance et affinités. L'hebdomadaire de gauche a été créé pour protester contre l'esprit de guerre. Malgré la fin du conflit, le Canard Enchaîné se retourne et réussit à poursuivre son développement, en créant notamment un lien fort avec ses lecteurs. En manque de financement, il lance une souscription auprès de ses lecteurs. Cela lui permet de retrouver l'équilibre financier. [...]
[...] Création/origine/une petite entreprise Origine du nom : Canard signifie en argot "Journal" ou "mauvaise nouvelle" et "bobard". A la même époque, Georges Clémenceau possédait un journal appelé "L'homme libre" qui critiquait sévèrement et ouvertement le gouvernement et l'état-major, il a donc dû subir la censure dans ses articles. Excédé, il nomma son journal "L'homme enchainé". Et par analogie et par parodie, Maurice Marechal l'appela "Canard enchainé". Pourquoi l'appellation de "Canard" ? Justement parce qu'en argot, canard signifie "journal", bien sûr, mais aussi "fausse nouvelle lancée dans la presse. [...]
[...] Yann Piat (nièce de Le Pen) avait écrit deux ans auparavant une lettre dans laquelle elle mettait en cause cinq hommes dont deux personnalités politiques. Durant cette période, l'hebdomadaire satirique s'oriente davantage vers les scandales financiers. Dans les années 2000, le Canard révèle le scandale du duplex de 600 carrés de Gaymard en 2005 ou l'existence d'un compte du Président Chirac au Japon en 2006. Les ventes du Canard augmentent. En effet, en 2007 la diffusion s'élève à exemplaires par semaine. [...]
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