Journalisme, diffusion, médias sociaux, communication, ligne éditoriale, paid médias, owned médias, earned médias, shared médias, effet de réseau, fakes news, mix-média, fact-checking, Nathalie Sonnac
L'idée d'un média est d'abord qu'il permette de produire un contenu et permet aussi d'éditer (mettre en forme ce contenu dans le cadre de la ligne éditoriale). Le but des médias est de diffuser ces contenus.
Une des premières ruptures est le fait qu'avant le digital, il y avait une grande contrainte : la barrière à l'entrée, autrement dit coût extrêmement cher pour créer son média et pas mal de contraintes liées à la loi aussi. Au final, on était dans un schéma d'oligopole. Après le digital, tout le monde est capable de devenir un média. Il suffit de produire un contenu, de le diffuser et de communiquer sur celui-ci.
[...] Pour cela, ils vont faire une typologie des médias. Une typologie est une démarche méthodique consistant à définir ou étudier un ensemble de types, afin de faciliter l'analyse, la classification et l'étude de réalités complexes. Pour cela, ils vont prendre pour point de départ la digitalisation. En effet, avant elle, il y avait deux catégories de médias : Les Paid médias. Ce sont les médias où l'on paye pour se les procurer. On est dans une logique : nous qui produisons les contenus, savons ce qui est important. [...]
[...] Le contenu est produit par les fans de la marque, du parti. Les Shared médias. Ils ont une audience gratuite par le biais des partages. Plus ça circule, plus ça prend de la valeur. C'est « l'effet de réseau ». Catégorie très intéressante car capital confiance très important. C'est une catégorie qui comporte aussi des problèmes comme l'imprévisibilité, les fakes news. Pour un média, il faut être capable d'articuler les 4 et donc de faire du mix-média. Ce qui est intéressant, aussi, c'est la dimension organisationnelle. [...]
[...] Dans le marketing traditionnel, on se focalise sur les attributs du produit, sur les bénéfices qu'en tire le consommateur. On était sur la mise en avant du fonctionnement sur l'émotionnel. Or, maintenant, on est sur un marketing numérique qui se focalise sur l'expérience du client. L'émotionnel prime sur le fonctionnel. La valeur d'une information est incertaine, subjective et contextuelle. Il est nécessaire de faire l'expérience d'un bien pour le juger. C'est donc l'usage qui en définit la valeur. Phénomène qui va provoquer une remise à question : celle du CAP : le consentement à payer. [...]
[...] Derrière cette idée, il y a 2 principes importants : principe d'asymétrie (différence d'appréciation de l'information selon les individus), et principe d'incomplétude (incapacité des individus à recenser tous les événements). Par ailleurs, distinguons aussi dans les biens économiques : deux valeurs : la valeur d'usage (valeur que représente un bien pour les usagers) et la valeur d'échange qui se mesure par un prix sur un marché. On distingue aussi les biens matériels (durables ou obsolescents programmés). Ce sont des biens tangibles. Contrairement aux services, qui peuvent être marchands ou non-marchands et qui sont eux intangibles. [...]
[...] Pour cela, on va mobiliser quoi ? Des contenus, des acteurs, des objectifs, des contraintes et des opportunités. Il faut donc être capable de mobiliser des stratégies. Au final, quand on parle des médias, on étudie donc des enjeux politiques, économiques et socio-culturels. Ces enjeux renvoient à un certain nombre de stratégies. La stratégie se définit comme étant une façon dont on articule les ressources pour atteindre les objectifs dans une temporalité donnée. Les médias utilisent des stratégies de production ou d'influence. [...]
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