Arts, fresque, allégorie, naturalisme, Pétrarque, traitement des ombres
Giotto di Bondone le miracle de la source, 1298, fresque, église supérieure de la basilique San Francesco à ASSISE. Il est le premier à instaurer un point de vue dans la composition; s'intaure alors en Italie une nouvelle autorité phénoménologique des apparences : on se met à regarder le monde, à admirer la beauté du phénomène. On regarde les différents éléments allégoriques du moyen-âge (feu, eau, air, terre) de manière phénoménologique et pour leurs caractéristiques physiques.
On retrouve chez Giotto l'allégorisme médiéval, mais on peut tout de même noter une tendance au naturalisme avec un traitement des ombres pour le volume par des jeux de valeurs. Par ce travail du paysage, c'est toute la pensée classique qui se met doucement en place. Pétrarque parle de l'intériorité de sa conscience, le peintre va traduire ce qu'il voit à travers le prisme de sa consicence visuelle.
[...] La science sert de nouveau modèle à la théorie artistique. Jean-baptiste Corot, le pont de narni esquisse et version définitive. Dans l'esquisse, tout est dévoué à restituer les phénomènes naturels de la lumière, les éléments sont presque dépourvus de substance matérielle, n'étant élaborés qu'à partir de la couleur sur la surface. La version définitive n'est qu'une pâle copie de l'esquisse, effaçant l'expérimentation présente dans l'esquisse. Tout ce qui était de l'ordre de l'expérience va être mise au premier plan avec les nouvelles théories scientifiques. [...]
[...] Il met en avant la spécificité du médium huile, constitué par la lumière (transparence, brillance etc), à la fois dans une représentation et une présentation du médium servant la représentation. Toute l'oeuvre de Turner repose sur un travail du processus de la peinture plutôt que du résultat, dans une expérimentation de différents moyens, travaillant l'indéfini de la matière et de la forme dans une collision de différents éléments naturels. Philippe otto Runge, la sphère des couleurs. Des théories scientifiques sont pensées au XIXe siècle sur la lumière, ses qualités, comme le traité des couleurs de Goethe. La lumière est un phénomène, pas simplement comme un symbole. [...]
[...] Lumière symbolique, dorée du côté de saint-georges, fade du côté du dragon. Le paysage est représenté pour ce qu'il raconte dans la peinture, hors de tout rapport avec le réel. Venise et l'arcadie. On se met à peindre énormément de paysages de nature idyllique à venise à cette époque, les trois âges de la vie, Dogo Rossi on retrouve le thème de la vie pasteurale. Facture très picturale du clair-obscur, travail de la lumière . les trois âges de l'homme, Titien On est dans un genre qui va toujours associer deux mondes dans le paysage : monde réel et arcadie etc. [...]
[...] Double portrait du duc d'urbain Frédéric de Montefeltre, de profil se découpant sur un immense paysage brumeux. Coexistance de deux genres qui vont se développer de façon très importante par la suite : le portrait et le paysage. Le paysage ressemble à la nature qu'il doit reconduire, sans en être une description exacte. Gérard de Saint-Jean. Saint-Jean-baptiste dans le désert paysage très verdoyant, exprimant une intériorité spirituelle du personnage représenté. jérôme Bosch, Saint-Jean Baptiste dans le désert le paysage montre un monde au-delà du visible. [...]
[...] La lumière n'est plus simplement utilisée pour rendre visible, mais elle devient la condition même de la visibilité de l'oeuvre d'art. La lumière n'est pas la condition d'existence de tout ce qui est représenté, elle est l'objet de l'expérience même, elle est un médium à part entière. Ceci concerne la peinture, mais porte aussi sur la photographie, médium qui écrit par la lumière. Ces nouvelles manifestations de la lumière vont modifier la représentation classique. A partir de ces nouvelles théories scientifiques, l'art lui-même va se théoriser autrement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture