Comique moliéresque, genre comique, dramaturgie de l'imposture, comédie, personnages
Rappel: points importants à tenir en compte dans l'analyse du texte, de la spécificité de ce texte théâtral:
- l'ambivalence entre littérature et art dramatique, le mouvement qui projette toujours l'écrit vers une salle de spectacle.
- La double énonciation:
le dialogue instauré sur la scène entre les acteurs/personnages, dans une dramaturgie de l'illusion, ils paraissent ignorer la présence du public (le quatrième mur).
Le discours de l'auteur au destinataire de la représentation qu'est le public, mais par l'intermédiaire de ses personnages; côté indirect du message passé.
[...] Comique et comédie *Le Malade imaginaire et Monsieur de Pourceaugnac. Rappel: points importants à tenir en compte dans l'analyse du texte, de la spécificité de ce texte théâtral: - l'ambivalence entre littérature et art dramatique, le mouvement qui projette toujours l'écrit vers une salle de spectacle. - La double énonciation: 1. le dialogue instauré sur la scène entre les acteurs/personnages, dans une dramaturgie de l'illusion, ils paraissent ignorer la présence du public (le quatrième mur) Le discours de l'auteur au destinataire de la représentation qu'est le public, mais par l'intermédiaire de ses personnages; côté indirect du message passé. [...]
[...] Quels sont les clichés sur la satire médicale tradtionnelle? - fausse science - alliance paradoxale entre dupeur et dupé - expression paradoxale, les paradoxes en eux même tres inquiètant : la medecine porteuse de mort. - La vénalité des praticiens, grand appétit. Une dramaturgie de l'imposture. Molière a un authentique savoir médical, donc double dimension. Ce qu'il fait dire semble complètement fou mais manie un jargon en connaissance de cause Hypocondrie = trop plein d'humeurs noires Coté très érudit dans sa farce. [...]
[...] Chez Molière, contradiction entre un rire sans mesure et un vraisemblable mimétique. Élaboration pour réussir à conjoindre les deux, d'une forme de mimesis comique, où le ridicule devient lui-même "la forme spécifiquement comique de la vraisemblance". Dandrey "L'esthétique du ridicule". Plaisir, jouissance. A. Molière dans l'héritage du genre comique. Farce/bouffonnerie (hérité de Plaute) - qui n'a aucun souci de la vraisemblance - se fiche de la correction des mœurs - comique jugé bas/le gros comique "rire franc". Comédie miroir - soucieuse de crédibilité rationnelle/ raisonnable, - de naturel stylisé - la comédie qui respecte les règles, dont on considère que ce respect des règles est la condition sine qua non de la visée moraliste. [...]
[...] Il est à la fois colérique et mélancolique (impossible, incohérent). Déploiement de pleins de noms de maladies etc qui paraît ridicule aux spectateurs mais fait peur aux personnages. Le comique ne réside pas dans le diagnostic lui-même mais dans la suffisance du praticien, dans la disconvenance de la séance médicale et du caractère pédantesque du "médecin". = constitue le fdt de l'esthétique du ridicule. Rire pas modéré, aussi franc que celui de la farce, mais intégré dans une comédie miroir, provoqué par une mimesis de la nature. [...]
[...] Cela va le mener au rapport de l'H au monde. Position critique par rapport à toute la tradition occidentale, à ses yeux la forme classique du théâtre est en fait close sur elle-même et vise toujours au rétablissement d'une vérité éternelle, à l'ordre du monde tel qu'il est. Il est dominé par une croyance aux vertus de l'individu. Pour lui, ce théâtre est devenu anachronique, il faut laisser place à une nouvelle théâtralité, le théâtre épique (≠théâtre dramatique). Brecht va substituer une forme qui va opérer une rupture nette avec cette forme codifié de la pièce classique. [...]
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