Polémique sur la restitution des objets d'art africains, situation en Afrique, art africain, musée, Emmanuel Macron, royaume du Bénin, France, Europe, valeur démocratique, économie du monde de l'art, peuple Dogon, colonisation, patrimoine local
Le document étudié est un article de presse du journal Le Monde, paru en août 2020 écrit par le journaliste Philippe Baqué. Il s'intitule « Polémique sur la restitution des objets d'art africains ». Le 28 novembre 2017, lors d'un discours au Burkina Faso, M. Emmanuel Macron a effet instauré le principe d'un retour des oeuvres d'art africaines à leur pays d'origine si les conditions d'acquisitions se révélaient être juridiquement condamnables et éthiquement condamnables.
[...] Pour autant, les exemples si des contre-exemples existent, des initiatives intéressantes émergent : par exemple, le Nigeria, pays particulièrement riches et stables de l'Afrique, va construire un musée pour exposer l'art du royaume du Bénin, initiative générée par un premier retour d'œuvres d'art. En définitive, la restitution des objets d'art africains interroge sur les modalités de mises en œuvre d'une idée qui semble à première vue juste et essentielle. Elle doit préserver toutefois la circulation des œuvres, et contribuer à construire une identité historique et contemporaine juste. [...]
[...] Polémique sur la restitution des objets d'art africains - Philippe Baqué (2020) - Le principe d'un retour des oeuvres d'art africaines à leur pays d'origine Le document étudié est un article de presse du journal Le Monde, paru en août 2020 écrit par le journaliste Philippe Baqué. Il s'intitule « Polémique sur la restitution des objets d'art africains ». Le 28 novembre 2017, lors d'un discours au Burkina Faso, M. Emmanuel Macron a effet instauré le principe d'un retour des œuvres d'art africaines à leur pays d'origine si les conditions d'acquisitions se révélaient être juridiquement condamnable et éthiquement condamnable. [...]
[...] Il est notable ici de voir que la notion de trésors, de patrimoine ou de simples objets esthétique a pu s'apposer sur un seul et même objet à travers le temps : la valeur des biens pillés a progressivement pris de la valeur aux yeux des occidentaux. Les questionnements La peur de vider les musées ou de détruire un pan entier de l'économie du monde de l'art est vive et les réactions des experts de ce monde sont nombreuses à appeler à la prudence. Les demandes de retours sont difficilement justifiables. Par exemple, il est difficile de rendre l'œuvre à son auteur. Par exemple les Dogons sont une ethnie présente dans différents pays. Faut-il partager les œuvres des dogons entre Etats ? [...]
[...] Par ailleurs, le monde de l'art souligne son rôle dans leur valorisation : la valeur des œuvres ou bien leur définition en tant qu'œuvre d'art, a pu être généré par les musées eux-mêmes : ainsi l'art aborigène a connu une flambée des prix par son entrée dans les musées occidentaux. La conception mondiale d'un patrimoine local est alors défendue. La situation en Afrique Toutefois, l'élan noble initié par le président Emmanuel Macron est également restreint par la situation locale en Afrique. Les pays d'accueil des œuvres peuvent être instables, faire l'objet de conflits armés. Ils peuvent également être dirigés par des leaders non démocratiques qui s'accaparent le patrimoine pour nourrir leur propre mythologie politique. [...]
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