poésie, anthologie
Une anthologie poétique regroupe des poèmes et des poésies, d'auteurs et genres variés. La poésie, elle, est définie comme l'Art d'évoquer, de suggérer des émotions, des sensations ou des impressions grâce à l'emploi harmonieux de la langue. J'ai donc, tout naturellement choisie pour cette anthologie poétique des oeuvres qui me touchaient et réveillaient en moi des sentiments tel que le rire, la tristesse, la mélancolie ou encore l'amour et je les ai classé par siècle (du XVI au XX).
'introduction)
[...] Dans les bois des Florides ? Aux rives du Jourdain, aux monts des Thébaïdes ? Ou bien irai-je encore à ce bord renommé, Chez un peuple affranchi par les efforts du brave, Demander le sommeil que l'Eurotas esclave M'offrit dans son lit embaumé ? Ah ! qu'importe le lieu ? Jamais un peu de terre, Dans le champ du potier, sous l'arbre solitaire, Ne peut manquer aux os du fils de l'étranger. Nul ne rira du moins de ma mort advenue ; Du pèlerin assis sur ma tombe inconnue Du moins le pas sera léger. [...]
[...] Tout semble prier, onde, arbre, roc, prêle, ortie. Et, se mirant au clair saphir du lac dormant, La lune, qui blanchit le bord du firmament, Sur l'autel de l'azur brille comme une hostie. WILLIAM CHAPMAN L'approche du soir La Dormeuse Quels secrets dans son coeur brûle ma jeune amie, Ame par le doux masque aspirant une fleur? De quels vains aliments sa naïve chaleur Fait ce rayonnement d'une femme endormie? Souffle , songes, silence, invincible accalmie, Tu triomphes, ô paix plus puissante qu'un pleur, Quand de ce plein sommeil l'onde grave et l'ampleur Conspirent sur le sein d'une telle ennemie. [...]
[...] Car tu t'en vas si hautement, Que nul ne peut si haut prétendre. GUILLAUME BOUCHET Horoscope d'un pendu 1592 Amour, tais-toi, mais prends ton arc Amour, tais-toi, mais prends ton arc ; Car ma biche belle et sauvage, Soir et matin, sortant du parc, Passe toujours par ce passage. Voici sa piste, ô la voilà ! Droit à son coeur dresse ta vire, Et ne faux point ce beau coup-là, Afin qu'elle n'en puisse rire. Hélas ! qu'aveugle tu es bien ! Cruel, tu m'as frappé pour elle. [...]
[...] Je sais maintenant que le XVIII ème siècle n'est pas celui des poème mais plutôt celui de la réflexion et des Lumières. Grâce à mes recherches j'ai aussi découvert beaucoup d'artistes oubliés ou peu connus. Mais surtout de magnifiques poèmes sur l'amour, la tristesse, la nature J'ai appris à apprécier les rimes mélodieuses avec lesquelles les poètes nous transportent dans un monde ou les sentiments, les sensations et les impressions dominent. Pour conclure, je peux dire que l'anthologie poétique nous ouvre une porte sur la poésie ? [...]
[...] JEAN DE LA FONTAINE Eloge de l'amour 1660 La Cigale et la Fourmi La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. " Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'oût foi d'animal, Intérêt et principal. " La Fourmi n'est pas prêteuse : C'est là son moindre défaut. " Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. - Vous chantiez ? [...]
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