Sciences et systèmes spatiaux, systèmes spatiaux, université de Paris, science-fiction, engins spatiaux, vaisseau spatial, NASA, Station Spatiale V, base lunaire Clavius, Kubrick, Clarke, films de SF, 2001, L'Odyssée de l'espace, Star Wars
Depuis les années soixante, et soixante-dix, la Science-Fiction est devenue un genre riche et très diversifié, allant d'oeuvres de grandes qualités, à des représentations moins mémorables. Comme son nom l'indique, ces créations narrent des fictions reposant sur des progrès scientifiques et techniques obtenus dans un futur plus ou moins lointain. On peut citer, par exemple, la Psychohistoire, dans le roman d'Isaac Asimov, La Fondation, ou les Mentats de Dune, tirés de l'imaginaire de Franck Herbert.
De nos jours, les films de SF d'Hollywood prennent souvent la forme de superproductions estivales à gros budgets mêlant action et histoire d'amour, et en négligeant les faits scientifiques pour une réalisation visuelle et sonore inoubliable pour le spectateur. Ainsi, le meilleur exemple, pour illustrer ce point, est Star Wars. En effet, la représentation des explosions est totalement fausse, comme l'usage abusif des lasers, ou même le design des appareils, dont la ressemblance avec nos avions est absurde, étant donné qu'il n'y a pas d'air pour offrir de la portance à ses appareils.
(...)
Dans ce rapport, nous cherchons à savoir si la collaboration entre Kubrick et Clarke a porté ses fruits en analysant si les scènes, les représentations, les conceptions sont basées sur des connaissances scientifiques et non pas imaginaires, et pointer du doigt les limites du réalisme dans cette fiction aux multiples facettes.
[...] Pour limiter cette effet de l'apesanteur, l'équipage peut effectuer un entraînement graduel, en consacrant quelques heures chaque jour à courir une quinzaine de tours par minute dans une sorte de cabine en rotation. Cela sera étalée sur une dizaine de séances commençant par un tour par minute pour atteindre ensuite la vitesse de rotation désirée par étape. Il est nécessaire de respecter une durée suffisante pour que la sensation de vertige et de chute cesse. On peut donc atteindre les 17 tours par minute, ce qui est bien supérieur à ce que l'on imagine être les limites du supportable auparavant. [...]
[...] Outre cela, il y a d'innombrables difficultés techniques dans le couplage efficace de l'énergie nucléaire avec le fluide propulsif éjecté par le moteur du vaisseau spatial. Par exemple, une fusée chimique qui est propulsée avec un moteur RL-10, dont le fonctionnement dépend d'un mélange LOX/LH2, récupère plus de 80 pourcent en énergie cinétique par rapport à l'énergie idéale de la réaction chimique entre les ergols. Aucun concept de propulsion nucléaire n'atteint cette efficacité. Enfin, dans le cas de la propulsion nucléaire thermique ou électrique, la densité énergétique globale (énergie rapportée à la masse de tout ce qui est éjecté) est très loin de l'idéal. [...]
[...] C'est pourquoi, il fera son possible pour que cela ne se produise pas, pour la raison que le désactiver mettrait en péril la mission. Bowman parviendra, toutefois, à se diriger vers le cœur du processeur de HAL, où il commence à déconnecter les circuits de HAL. Lorsque la déconnexion est terminée, un message vidéo préenregistré est lu, révélant que l'objectif de la mission est d'étudier le signal radio envoyé du monolithe à Jupiter. Entre réalité et fiction La conception et représentation Les engins spatiaux Les vaisseaux spatiaux sont les dignes représentants du genre de la Science-Fiction. [...]
[...] C'est notamment le cas, avec la présence de HAL 9000 (voir figure 2). En effet, la Science-Fiction des années 1960 pullule de robots, ou autres entités informatiques, dotées d'une voix froide, et monocorde. Le calculateur central de HAL apparaît, contrairement aux autres, plutôt rassurant avec la voix d'un acteur canadien de théâtre, Douglas Rain. Ainsi, quand le spectateur l'entend surgir d'un pupitre de contrôle de type IBM 360, il peut très surpris, en particulier à une époque, où la synthèse vocale n'existe pas encore. [...]
[...] Le point le plus intéressant pour ce type de moteur est sa consommation, qui est très faible. Et, il lui permet de délivrer une poussée faible, sur une très longue période. Cet aspect est très pratique dans le cas de la mission en direction de Jupiter car il permet de laisser allumés ses moteurs durant tout le trajet et cela, sans s'encombrer de grands réservoirs d'ergols. Dans la famille des propulseur électrique, il y a trois candidats potentiels pour le Discovery One. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture