Evidemment, les enjeux développés par Internet sont nombreux. Les craintes, les désirs qu'il suscite sont omniprésents dans notre société, mais notre but n'est pas de faire un état des lieux de ces derniers. L'objectif que se fixe ce mémoire est de montrer qu'avec la naissance d'Internet se développe une culture construite autour de la technologie, de la communication et de la créativité, par le biais du jeu et de l'interactivité. Ainsi, la condition Internet s'inscrit comme un réseau, introduisant de nouvelles réflexions et pas seulement limité à un système fermé. Dans cette optique, un nouveau langage est apparu et des termes-clés tels que l'Edutainement et l'Infotainement, littéralement l'éducation et l'information par le divertissement, investissent ces nouveaux espaces d'information modernes. D'une certaine manière, marqueurs d'une nouvelle génération de penser, de voir et de concevoir les choses, ils tendent à mettre en valeur une société nouvelle dans laquelle les loisirs et l'enrichissement personnel sont devenus centraux.
Partant de ce postulat, nous avons souhaité nous intéresser à un champ qui nous est cher et qui a souvent fait l'objet de polémiques, à savoir l'art. Le mythe du capital socioculturel développé par Bourdieu est-il encore d'actualité ? L'art est-il toujours réservé à certaines tranches de la population alors que tout nous paraît accessible ? C'est justement ce que nous souhaitons examiner à travers une analyse muséographique.
L'art moderne a créé de nouvelles esthétiques autour d'un système alternatif qui s'affirmait en réaction à la révolution industrielle qui mettait en avant la domination de la machine. Le post-modernisme a, quant à lui, créé une forme d'art comme un système ouvert de signes et de pratiques en réaction à la révolution post-industrielle des sociétés de l'information. Aujourd'hui, l'art sur Internet est une force directrice qui est en train de radicalement transformer ces systèmes alternatifs de pratiques esthétiques de l'art moderne en un espace de postmodernisme qui se veut accessible à tous. Mais quel est désormais le rôle du musée et de son interface numérique alors même que les nouvelles technologies sont en train de devenir les outils d'un nouvel art dit numérique ?
[...] Ce sont des modes de représentation liés à la culture de l'écrit qui nous ont permis de comprendre leur fonctionnement et d'instaurer des niveaux de perception dans le traitement de l'information. Enfin, notre réflexion critique sur le développement de l'art nous a permis de considérer non seulement les dimensions ludiques et interactives introduites sur les sites Internet mais aussi l'art au travers des développements technologiques que nous avons connus. Cela nous a réellement permis de créer un lien entre les deux dimensions constitutives de l'art que sont : sa création et sa représentation. [...]
[...] La structure typographique a justement l'art de s'adapter pour devenir plus fonctionnelle. Comme dans toutes les sciences, la typographie se doit de respecter un code. Ce code typographique est un rassemblement de règles à l'usage des metteurs au point des correcteurs (et parfois des auteurs) concernant une certaine normalisation dans la présentation linguistique des textes. On retrouve seize concepts à la base d'une théorie typographique : - la page et son format - la typographie - la typographie invisible, généralement utilisée pour les romans par exemple - la typographie structurée, plutôt utilisée pour des textes d'information et qui est destinée à permettre une lecture plus stratégique - les blocs typographiques qui composent la page - les textes suivis - les textes jalons, ce sont des annonces, des titres repérant ou commentant un ou plusieurs textes suivis - les textes secondaires - les blocs informatifs, composés d'un bloc typographique et de son illustration - la micro-typographie - la macro-typographie - la micro-lisibilité typographique - la macro-lisibilité typographique - la composition, utilisée pour la micro-typographie - la mise en page, utilisée pour la macro typographie. [...]
[...] Au vu de nos premières observations, il semble que ces deux éléments doivent rentrer en ligne de compte. En effet, comment considérer que les bornes interactives aient déjà fait leur entrée dans les musées depuis un bon bout de temps et que les sites ne soient pas plus ludiques qu'ils ne le sont ? Deux réponses peuvent être apportées à ces réflexions : Effectivement, la technique semble être aujourd'hui encore un peu limitée, tout du moins pour s'adapter à l'ensemble du matériel informatique détenu par les particuliers. [...]
[...] De la même manière, Boullier va déterminer le statut de l'usager en l'associant à l'avènement des NTIC. L'auteur le définit alors avec un statut triple, celui du récepteur, du citoyen et du consommateur. C'est en prenant le contexte télévisuel pour illustrer son propos, qu'il détermine la place de l'usager et les limites qui lui sont fixées par le média. Celui- ci veut toujours dominer l'usager et implique toujours des rapports de domination entre technique et usage, mais l'usager va pouvoir se déterminer à travers différentes médiations. [...]
[...] De nombreux essais, notamment sur la progression des sociétés en réseaux (he rise of the network society), tendent à montrer que nous sommes actuellement dans un nouveau système de communication qui accentue la voix universelle du langage digital. Les réseaux interactifs sont en train de s'agrandir de façon exponentielle, et ce nouveau mode de communication a redéfini les relations entre les hommes dans les sociétés. Les hommes ont davantage tendance à se regrouper autour de leur identité primaire : religieuse, ethnique, territoriale, nationale. Mais dans quelle mesure les nouveaux médias tels qu'Internet peuvent-ils avoir un impact sur le développement de la formation par soi-même, et notamment pour la découverte de l'art ? [...]
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