identité, ingénieurs du son, métier, identité sociale, identité professionnelle
Ce dossier traitera du métier d'ingénieur du son, un métier qui nous a paru comme important dans l'industrie du spectacle, et qui malgré tout reste dans l'ombre, comparé aux artistes.
Notre intérêt s'est principalement basé sur la vocation pour ce métier, en se questionnant sur le fait qu'il soit ou non le fruit d'une passion des individus pour le son, et notamment la musique. En partant de ce principe, nous trouvions que réaliser un dossier sur un métier nous intéressant, nous permettait alors d'attiser notre curiosité, mais surtout de rencontrer des gens particulièrement impliqués dans l'exercice de leurs fonctions.
Au cours de ce dossier nous développerons, l'idée du rapprochement entre l'identité sociale ou privée, à l'identité professionnelle. Pour cela nous baserons nos recherches sur différents concepts, avec par exemple le déterminisme social, le piston, le capital social et culturel, mais aussi la socialisation professionnelle. Pour nous appuyer dans nos recherches, nous nous sommes basés sur trois entretiens, réalisés avec 3 ingénieurs du son.
[...] j'me suis même séparé, à cause de ça parce que financièrement ça fonctionnait pas, et puis deux jours après qu'elle se soit barré . ça a décollé (sourire) Hé bien comme quoi. Tu m'as déjà plus ou moins répondu mais par quel biais est-ce que tu trouves tes missions ou tes contrats ? Le plus difficile quand tu commences c'est de trouver un employeur. Après entre un et deux employeurs, il peut se passer du temps . (long silence) euh . [...]
[...] Et puis l'avantage d'un intermittent c'est qu'il est disponible, mobile. En général un intermittent peut faire 12h par jour . Bon après, y'a des négociations au niveau financier, mais sinon tu ne ferras pas faire ça à un permanent. Donc ça arrange tous le monde, et en France le milieu de la télé, du spectacle sont bien contents d'avoir les intermittents. Tu me disais que ça fait 20 ans que tu es dans l'instabilité, alors est-ce que justement tu as rencontré des problèmes . [...]
[...] Et . j'ai fais le bon choix, parce que je me suis réalisé. Donc euh . mais bon. C'est vrai que c'est difficile des fois d'être dans l'incertitude . de pas savoir ce que tu vas devenir . l'argent, ton banquier, tes factures . (silence) Ouais, moi ça m'a rendu anxieux. On verra mes ulcères dans une dizaine d'années. C'est vrai que c'est pas évident. Et ma femme n'est pas toubib, tu vois. Elle est en CDD aussi . [...]
[...] Tu t'entends bien avec les gens tout sera meilleur. » Cette nécessité d'une ambiance fraternelle ressort effectivement dans les sujets d'enquêtes et dont les personnes interrogées nous disent qu'ils aiment passer du bon temps avec leurs collègues pendant et après l'exercice de leur profession : « Le matin ça commence toujours par le café. Après tu bosses. Le midi, le resto c'est vachement important [ Après tu vas bosser mais le soir . la 3e mi-temps elle est pas mal aussi. [...]
[...] En s'appuyant sur les propos du sujet d'enquête : « La technique [est] au service de l'artiste. Mais un ingé son c'est aussi ce qu'on appelle dans le jargon des musiciens le « 5e homme » [ c'est une expression vu que la plupart des groupes sont 4. » Conclusion : Pour finir, le métier d'ingénieur du son regorge d'influences très diverses et dont le poids est différents selon les individus et les contextes. Que ce soit au niveau de l'identité privée, de la formation, de la pratique, de l'identité professionnelle et des différentes trajectoires qui en découleront, chaque détails qui construisent l'identité et la vocation d'un ingénieur du son est sujet à de nombreuses théories. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture