Cyprien-Antoine Calmon naît le 15 septembre 1837 dans le petit village de Creysse, au nord du département du Lot. Son père, Etienne Calmon, sculpteur-doreur, est le maître de sa première formation dans l'atelier qui n'est autre que la ferme familiale, située dans un lieu-dit appelé « le Jardy ». On ne sait pas exactement à quel âge le jeune Cyprien commence à oeuvrer dans l'atelier paternel, mais il ne tarde pas à faire un gratifiant séjour à l'école des Beaux-Arts de Toulouse ; il est premier prix de sculpture et de peinture.
Des raisons inconnues – peut-être liées à la volonté paternelle ou bien à des problèmes financiers
– contraignent Calmon à interrompre son séjour à l'école des Beaux-Arts. Il revient à l'atelier
paternel où il retrouve l'enseignement professionnel de sculpture et de peinture axé sur les influences qui caractérisent l'art d'Etienne Calmon : les maîtres anonymes du XIIème au XVIème siècles. (...)
Calmon a donc un bagage artistique caractérisé par un double-enseignement ; la tradition académique avec les canons de l'antiquité classique et de la Renaissance puis la formation paternelle qui mise plus sur l'art du Moyen-Age.
[...] Cyprien-Antoine Calmon (18371901): vie culturelle et artistique dans le Lot Extraits de mon mémoire de maîtrise thème privilégié ici ; la sculpture Cyprien-Antoine Calmon (1837-1901) Vie culturelle et artistique dans le Lot Première partie ; biographie Cyprien-Antoine Calmon naît le 15 septembre 1837 dans le petit village de Creysse, au nord du département du Lot. Son père, Etienne Calmon, sculpteur-doreur, est le maître de sa première formation dans l'atelier qui n'est autre que la ferme familiale, située dans un lieu-dit appelé le Jardy On ne sait pas exactement à quel âge le jeune Cyprien commence à oeuvrer dans l'atelier paternel, mais il ne tarde pas à faire un gratifiant séjour à l'école des Beaux-Arts de Toulouse ; il est premier prix de sculpture et de peinture. [...]
[...] Après la période des Beaux-Arts, Calmon reprend l'atelier paternel, qui demeure à présent à Cahors. Une industrie d'art sacré est créée et répond aux demandes des nombreux édifices religieux désirant bénéficier de la grâce du sculpteur. C'est à ce moment-là que Calmon reçoit une de ses premières récompenses honorifiques : l'ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand lui est attribué. Le travail que lui apporte son atelier industriel ne le contente pas : il réalise de nombreux bustes et plus tard son talent de plus en plus reconnu peut s'exercer sur des monuments publics. [...]
[...] Cependant Calmon avait besoin de 8000 francs pour mener à bien la construction du projet ; afin de pallier le manque d'argent, un concert accompagné d'une conférence furent organisés. Le monument, tel que l'on admire aujourd'hui Place Champollion à Cahors, se compose entre autres d'un buste de Clément Marot, de bas-reliefs et de mosaiques. Calmon n'a pas été appelé à créer ces oeuvres ; elles ont été envoyées, en ce qui concerne le buste (oeuvre d'Edmond Turcan), du Salon Parisien sous l'initiative de Gustave Larroumet, directeur des Beaux-Arts. [...]
[...] Roques est plus récent : il a été exécuté en 1890. Il se trouve, comme celui d'E. Cavaignac, dans l'escalier de la bibliothèque municipale de Cahors. Les monuments commémoratifs La renommée de Calmon s'accroissant au fil des divers succès dûs à la ressemblance frappante des portraits sculptés avec leurs modèles, puis grâce à ses qualités affirmées d'artiste, lui permet de recevoir des commandes plus importantes. Ainsi est-il chargé d'exécuter les sculptures destinées à orner le Monument aux Mobiles du Lot. [...]
[...] Justement, on sait qu'après 1845, ce type de sculpture se développe avec le goût pour le Moyen-Age. Le visage du défunt n'est pas un portrait du personnage qui a existé, Jean de Valon. Il incarne ici l'idéal de la Renaissance. Il est évident que Calmon se soit directement inspiré de l'art de cette époque. D'ailleurs quelques sources détiennent une explication de ce choix Le Fonds Valon, conservé aux archives départementales de Cahors, donne de précieux renseignements en ce qui concerne le passé de cette grande famille de Rocamadour. [...]
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