Calligraphie, patrimoine culturel, ancrage, encrage, voyage artistique, identité nationale, Japon, Taïwan, culture unique, sens, perception, temporalité, médium, exploration, Culture, écriture, voyage, langage, oeuvre, fiche de lecture, Histoire, art, préhistoire, inscription, dimension sociale, codes de la calligraphie japonaise, porte parole, expression, créativité, conception graphique, mémoire, apprentissage culturel, médiation, Esthétique ou philosophie de l'art
« L'art dépasse les frontières, mais où est l'épine dorsale morale de notre nation ? » a déclaré un internaute appelé « Xiarishanlan Cassiopeia ». Cette personne est l'un des nombreux Taïwanais qui s'opposent à l'emprunt par le Japon d'une calligraphie, considérée comme un trésor national par les citoyens de Taïwan. La calligraphie en question, qui s'intitule Ji Zhi Wen Gao, a été tracée par le maitre calligraphe Yan Zhenqing pendant la dynastie Tang (618-907). L'oeuvre a une portée particulière pour les citoyens taïwanais, car il s'agit d'une ode funéraire de l'artiste pour son neveu (mort au combat contre des rebelles). Exprimant un profond chagrin, cette calligraphie a une place bien particulière dans le coeur du peuple qui la considère comme la représentation morale de la nation. Ce refus de Taïwan envers le Japon est aussi dû au fait que l'oeuvre n'a pas été montrée au public depuis plus d'une dizaine d'années à cause de sa trop grande fragilité. L'oeuvre a été créée il y a 2000 ans, et les spécialistes taïwanais craignent que l'oeuvre ne puisse résister au voyage ; en effet, on estime que la durée de vie de ce genre d'oeuvre n'excède habituellement pas 1000 ans.
Ce fait d'actualité nous prouve que la calligraphie détient toujours sa place sur la scène contemporaine. Ce transfert d'oeuvre prouve que la mondialisation, en proposant une sorte de « culture unique », soutire l'identité d'une nation attachée à son patrimoine. Les Taïwanais considèrent la calligraphie comme un « bel » objet, mais aussi un objet lourd de sens grâce à sa place dans l'Histoire. Les spectateurs japonais pourront-ils comprendre les mots inscrits ?
[...] Par exemple, il a rédigé des livres traitant de la distance entre l'artiste, son œuvre et le spectateur (Frontières & artistes, Frontières et œuvres, Esthétiques de l'écran). Ses recherches font de lui un théoricien aguerri qui sait prendre en considération tous les aspects de la création artistique. Bashô, l'inventeur des Haïkus, invite au voyage. Selon lui, c'est la rencontre avec des personnes vivant dans des lieux différents, précaires qu'on peut se rendre compte de la finitude de la vie. Tandis que l'artiste ritualise ses actes et invente son univers dans son atelier, le voyage lui rend des perspectives nouvelles. [...]
[...] Dans cet article, elle explique que la calligraphie contemporaine au Japon est pratiquée sous deux formes majeures. La première est collective et majoritairement féminine, il s'agit de la calligraphie dans les tournois interlycées. En opposition à cet élan, la mise en scène individuelle est essentiellement masculine. Cette dernière est considérée comme une performance et elle est plus médiatisée. Il y a une opposition très nette entre la mise en scène (son élaboration) et la beauté de la calligraphie. La performance fait partie prenante du processus créatif, car la calligraphie tend à devenir un art du spectacle. [...]
[...] Huygue : le langage est le travail de la forme de l'œuvre d'art 12 H. Les conditions du langage comme médiateur 12 I. Le langage est une notion différente de l'art 13 III. Plan détaillé 14 Introduction « L'art dépasse les frontières, mais où est l'épine dorsale morale de notre nation ? » a déclaré un internaute appelé « Xiarishanlan Cassiopeia ». Cette personne est l'un des nombreux Taïwanais qui s'opposent à l'emprunt par le Japon d'une calligraphie, considérée comme un trésor national par les citoyens de Taïwan. [...]
[...] Langage et ambivalence Le langage est un système d'expression commun à un groupe. Du mot lentguage, attesté à la fin du Xe siècle, le terme langage oscille entre son utilisation des mots et des moyens plastiques. Le dictionnaire parle du langage comme d'un « système de signes vocaux (la parole) et éventuellement de signes graphiques (l'écriture) ». Il n'y a que peu de distance entre le langage comme mot et celui créé par l'Art. C'est finalement une autre définition qui tranche la question en affirmant que « Le langage est art ». [...]
[...] Comme le laisse entendre la traduction anglaise de « to root », « encrer » serait en vérité le point de départ, une racine de quelque chose d'autre. « Ancrer » et « encrer », quelle est la différence entre ces homonymes ? Tout d'abord, il semble important de préciser que dans le français ancien et moyen on utilisait tout simplement le terme « encre ». La nuance est donc mince, et ne s'est créée qu'avec le temps. On constate que les deux mots semblent s'accorder sur l'arrêt dans le temps d'une action, mais seul le terme « encrer » évoque la plasticité. [...]
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