Théâtre médiéval, théâtre religieux, Eglise, développement de l'art, instruire son peuple
Depuis le Ier siècle, le théâtre avait disparu, il restait cependant les cirques, avec le style bouffons… mais plus de théâtre au sens stricte. En partie à cause de l'église qui l'accusait de nuire à la bonne conduite. De plus les invasions n'ont pas été favorables au développement de l'art.
Le théâtre disparaît dû à l'église et réapparait avec l'église. Car c'est le moyen le plus simple que l'église a trouvé pour instruire son peuple. Le théâtre médiéval nait au Xème siècle après J-C. C'est un théâtre religieux.
[...] Le théâtre médiéval n'a pas de lieux dédiés. Il n'existe pas d'édifice théâtral spécifique. Il n' y a pas d'espace spécifiquement théâtral au moyen-âge. Le théâtre n'a pas de lieu propre, mais il peut être partout : Au coin d'une rue ou sur une place sur des tréteaux = farce, sotties, sermons, moralité. Dans l'église = liturgie théâtralisé (rituel, mise en scène de texte venue de l'évangile) Sur des structures en bois complexe = mystère Les acteurs apparaissent au XIIIe siècle seulement, en dehors du cadre de l'église. [...]
[...] Les fous, sots, dans la société médiévale était reconnu comme possédant un don de sagesse. Ces deux formes étaient plus ou moins bien tolérées par l'église. Sermons joyeux : inspiré de la fête des fou, parodie de sermons. La fête des fous (fin XIIe-XVIe) : Fête ayant pour cadre au départ l'église, se déroule entre noël et le nouvel an, environ 7 jours. La fête met le monde a l'envers : la bas clergé parodie le haut clergé. Leurs habits sont échangés, le haut clergé offre un repas et du vin au bas clergé. [...]
[...] Quelques caractéristiques du théâtre médiéval. Définitions Au départ le théâtre nait des moines dans les églises. C'est donc tout d'abord un théâtre religieux, du culte, dont la dimension se perpétuera en dehors de l'église avec notamment les mystères, les miracles et les moralités. Toutes ces formes s'inspirent de la bible, des hagiographie (vie des saint) et racontent en fait le drame du salut (le chemin vers la rédemption). Mais ce théâtre religieux intègrent peu a peu tout ce qui de l'ordre de la vie quotidienne avec des bouffonnerie, du rire et des parodies. [...]
[...] L'église face aux drames liturgiques L'église accepte de voir le drame liturgique se dev° en son sein après l'avoir pourtant condamnée au I e et IIe siècle. Cela s'explique car les thèmes au théâtre ont changé : son contenu est désormais liées a la fois chrétienne et il peut servir a l'éducation et a l'édification des fidèles. Mais des le XIIe les drames liturgiques inspirent de nouveau méfiance : par apport au jeu de l'acteur : utiliser son corps pour jouer, se transformer en un autre et puis le jeu devient plus naturel et plus vivant. Cela s'oppose a des courants religieux. [...]
[...] Le théâtre à l'église. Xe XIIIe siècle. Naissance et développement. Naissance du drame liturgique Un texte daté du Xe siècle, écrit par deux évêques anglais, donnant les prescriptions pour l'office et la liturgie (culte officiel de l'église). Il nous livre la 1ère description d'un drame liturgique, forme accepter dans les églises françaises et anglaises. Ce texte décrit une scène se déroulant le jour de pâques Ce théâtre est musical, les répliques sont chantées. Cette scène est en fait la reprise et le développement, la théâtralisation et la dramatisation d'un trope dialoguer. [...]
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