Le dramaturge n'intervient jamais dans son œuvre (contrairement au romancier).
Cependant les idées du dramaturge peuvent être dégagées dans certaines pièces à thèse comme L'île des esclaves de Marivaux.
Le théâtre interdit toute possibilité d'autobiographie. Mais des liens entre les personnages et l'auteur : Molière jouant Argan dans le Malade Imaginaire se moque de son angoisse de la mort, Ionesco écrit Le roi se meurt aussi pour exprimer cette angoisse après avoir frôlé la mort.
Les personnages se détachent de leur auteur.
[...] Ce nouveau théâtre (contrairement au Nouveau Roman) n'a ni chef de file ni théoricien. Seule Ionesco livre quelques renseignements dans Notes et contre notes (1966) et Gent dans Comment lire les Bonnes. Ce qu'on peut remarquer : un refus de plaire au public et un parti pris d'irréalisme. Influence sur d'autres écrivains français ou étrangers comme Boris Vian. Une réflexion sur le langage. Ionesco cultive l'insolite en introduisant dans ses pièces l'incohérence au sein du langage Tous ces auteurs dénoncent l'ambiguïté de la parole. [...]
[...] Les petits sont victimes des grands, une force nouvelle au mariage forcé Dans le Mariage de Figaro, Figaro l'emporte sur Almaviva, lui fait la leçon. Figaro fait preuve d'esprit. Le comique devient plus spirituel Modernité du drame bourgeois dans sa mise en scène inspirée de l'opéra avec de la musique. Les indications scéniques prennent de l'importance : le vêtement devient un moyen de comprendre le personnage. Avec Beaumarchais, de nombreuses didascalies. Le drame romantique Musset Je ne voudrais pas écrire ou je voudrais être Shakespeare ou Schiller. Une admiration des romantiques français pour les auteurs anglais. [...]
[...] Montrer la complexité de l'être humain Pour Hugo il faut que le drame soit un miroir de concentration qui, loin de les affaiblir, ramasse et condense les rayons colorants, qu'il fasse d'une lueur une lumière, d'une lumière une flamme L'histoire est le thème du drame, traitée sur un mode épique. Les drames hugoliens ont toujours quelque chose d'intemporel, un lien entre une époque passée et celle du spectateur. Hugo comme Corneille insiste sur le caractère exceptionnel du destin des personnages. Tous les héros romantiques sont des passionnés. Mais à la différence des personnages classiques ils ne sont pas en haut de l'échelle sociale. Hugo défend l'écriture en vers (contrairement à Musset, Dumas) qui selon lui permet d'éviter l'écueil du mélodrame. [...]
[...] Une confrontation entre le silence et le vide qui donne sa profondeur aux pièces. Un renouveau du monologue : symbolise la double impossibilité du personnage de se saisir lui-même et de communiquer avec les autres. Le monologue exprime une solitude extrême. Beckett utilise beaucoup le monologue. Fin de partie débute par deux longs monologues de Clov puis Hamm. Les héros renfermés dans leur solitude apparaissent en quête d'eux-mêmes. Les monologues comme un appel au secours. Le langage le renvoie à sa propre solitude. [...]
[...] Le public évolue donc le théâtre évolue (plus les mêmes attentes). Pour Diderot, l'acteur lorsqu'il joue ne doit éprouver aucune émotion, ne doit pas altérer par sa sensibilité propre son jeu. Le théâtre classique Plusieurs types de tragédie : politique (surtout les pièces de Corneille où la politique est liée au destin du héros, est une fatalité), de la passion (Bérénice de Racine). Les rôles tragiques : roi et héros, confident (témoin silencieux, une fonction d'écoute) Rôle des confidents : dans Phèdre(Oenone, dans Britannicus Narcisse et Burrhus. [...]
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