Le suprématisme (mouvement artistique du XXe siècle)

Résumé du document

Ce document est une étude du mouvement artistique : le <strong>suprématisme</strong>. Il présente son contexte historique puis une étude du mouvement lui-même. Il permet de se faire une idée générale du mouvement et de ses caractéristiques. C'est un document synthétique qui donne les lignes essentielles de ce mouvement.

Extraits

[...] Il est peut-être parfait mais il est toujours immobileest le mouvement (1932). Je suis entré dans le champ de l'art abstrait après avoir visité l'atelier de Piet Mondrian à Paris en 1930. ( ) Je fus particulièrement impressionné par des rectangles de couleur qu'il avait collés au mur. ( ) Je lui dis que j'aimerais les faire osciller Je me suis pour l'essentiel limité au noir et au blanc, les plus dissemblables des couleurs. Le rouge est la couleur qui leur est le plus radicalement opposée et ensuite les autres primaires. [...]

[...] Rien que sur cet exemple, sans se fatiguer on trouve 6 caractéristiques, on peut en supprimer certaines, pour tester. Si on choisit de laisser tomber le rectangle, on peut faire une peinture sur un triangle, comme Frank Stella. Si on n'applique pas la peinture au pinceau, on peut la laisser tomber goutte à goutte sur la toile horizontale (dripping de Pollock). Si on choisit d'abandonner la toile bien tendue, on peut peindre sur une toile qui pend comme un rideau, comme le groupe Supports/Surfaces. [...]

[...] Dans l'œuvre de Malevitch, la quatrième dimension fusionne le temps et l'espace : ces deux éléments permettent aux formes d'évoluer librement. Les formes sont fixes dans les trois premières dimensions mais elles se trouvent activées au travers de la quatrième dimension. Le sujet d'une œuvre suprématiste est la capture d'un moment de l'évolution des formes dans les dimensions. Malevitch représente dans ses œuvres un univers infini en blanc dans lequel flottent, montent ou chutent des formes géométriques. Malevitch remet la responsabilité au spectateur pour la compréhension de ses compositions. [...]

[...] Il était le fils de deux artistes. Il a surtout réalisé des mobiles, assemblages de formes animés par les mouvements de l'air, des stabiles la sublimation d'un arbre dans le vent d'après Marcel Duchamp adopte un langage sculptural entièrement abstrait. En 1931, il s'incorpore au groupe Abstraction-Création, qui se consacre à la non figuration. À la Galerie Percier, il expose une série d'œuvres abstraites faisant référence au monde naturel et aux lois de la physique qui le gouvernent. Il commence aussi à construire des sculptures composées d'éléments mobiles indépendants entraînés par un moteur électrique ou par manivelle manuelle. [...]