Les Noces de Cana, Paolo VéronèseVéronèse, exposé de 22 pages
Dans Les Noces de Cana (actuellement au Louvre) en 1562, à l'origine destinées au couvent de San Giorgio Maggiore, il voulut rivaliser avec Le Tintoret et Raphaël. Il peignit de même La Cène de Saint Grégoire le Grand (1572) et le Repas chez Lévi (1573).
1. L'artiste, Paul Véronèse
Paolo Caliari : sa vie, son ?uvre
Les Noces de Cana ; de la commande à la toile
2. L'?uvre : thème et représentation
Une mise en « cène » de l'Evangile de Saint Jean
Une scène biblique dans une fête vénitienne
Le profane et le sacré
3. Analyse
Cadrage, lignes et points de fuite
4. Interprétation de l'?uvre
Détails et symboles
5. Annexe
Prolongement de l'étude : Des Noces de Cana à la Cène du Christ
Mise en parallèle thématique : Les Noces de Cana à la Renaissance ; différentes écoles, différentes représentations.
[...] Ces couleurs jouent un rôle majeur dans la lisibilité du tableau. Elles contribuent, par leur contraste, à individualiser chacun des personnages. Grâce à une restauration de trois années, les couleurs ont retrouvé leur force et leur éclat pour parfois se modifier, comme pour le manteau du maître de cérémonie, qui du rouge est devenu vert, sa couleur originale. 3)Analyse Cadrage, lignes et points de fuite Le Christ est situé sur une ligne de force naturelle, juste au-dessous du centre de l'œuvre. [...]
[...] Dans Les Noces de Cana (actuellement au Louvre) en 1562, à l'origine destinées au couvent de San Giorgio Maggiore, il voulut rivaliser avec Le Tintoret et Raphaël. Il peignit de même La Cène de Saint Grégoire le Grand (1572) et le Repas chez Lévi (1573). En 1573, l'Inquisition le condamne pour les licences qu'il prend dans le traitement des scènes religieuses (notamment le Repas chez Levi). Cependant cette condamnation ne concerne pas Les noces de Cana, bien que l'Eglise accepta difficilement que la préfiguration de la Cène soit transposée dans une Venise baroque et festoyante . [...]
[...] (Nous rappelons que les commanditaires de l'œuvre sont des moines.) Le sacrifice a lieu juste au dessus de Jésus. Une coupe, entre deux colonnes, recueille le sang de l'animal. Cette position sur l'axe central du tableau lie les sacrificateurs et Jésus dans un même ensemble. III) Les jarres. Véronèse représente ici les jarres où Jésus transforme l'eau en vin, d'après l'Evangile. Le vin est un élément essentiel de la fête, or l'évangile raconte qu'il vint à manquer lors des noces. [...]
[...] Une tour à plan carré intervient pour briser une symétrie qui sans elle serait trop écrasante. Les points de fuite sont multiples pour éviter la sensation d'éloignement qui résulterait d'une réduction trop rapide autour d'une ligne unique. Le pavement est semblable à celui du réfectoire qui devait accueillir le tableau, afin de permettre l'effet trompe-l'œil et prolonger l'espace. Sur cette terrasse est dressée un grande table. La mise en scène est probablement inspiré par l'Arétin, qui rédigea en 1535 les Quatre livres de l'humanité du Christ, ouvrage de vulgarisation de l'histoire sainte. [...]
[...] Les tissus sont d'une grande variété, et exprime la richesse du couple. Véronèse a souvent travaillé pour les riches familles de Venise. Le couple de mariés occupe une position plutôt atypique et inattendue ; il est placé en marge du tableau, signifiant ainsi que les noces ne sont que le prétexte de l'œuvre, et nous confortant ainsi dans l'idée que cette représentation annonce la Cène du Christ. Jésus au centre du tableau. Alors que les mariés sont placés à l'extrémité gauche, le Christ occupe une place centrale, symbole de son importance. [...]
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