Dans les années 1880, le ministre des Travaux publics, Charles Baïhaut propose le projet d'un chemin de fer souterrain. Mais d'après Charles Garnier : "Paris ne doit pas se transformer en usine ; il doit rester un musée". Le Président du conseil d'administration de la CMP (compagnie de métro de Paris) charge Guimard du projet de décoration (...)
[...] Tout ce fourmillement artistique autour du métro témoigne de la rapide popularisation du métro et de son entrée dans la vie quotidienne des parisiens. Conclusion On assiste au cours du XIXème à de grands réaménagements urbains aux niveaux de la communication, et des mœurs. La révolution des mœurs se fait par le haut et la majorité du peuple s'adapte ensuite aux nouvelles situations. Personne n'avait réclamé de transports urbains, pourtant à peine ont-ils été créés à Paris qu'ils étaient déjà rentrés dans les mœurs par les journaux, le théâtre et la littérature. [...]
[...] Le Président du conseil d'administration de la CMP (compagnie de métro de Paris) charge Guimard du projet de décoration. L'art selon Hector Guimard : modern Style” A. Originalité de l'artiste : courbes et surfaces cintrées, unité de l'œuvre, fonte de fer, décor végétaliste . Hector Guimard, né en 1867 est professeur à l'école nationale des arts décoratifs mais aussi l'un des architectes les plus en vogue à Paris. C'est un ‘'moderne'', il refuse de reproduire les formes de l'art des siècles passés ‘'parce que ces formes étaient l'expression des mœurs de ce temps''. [...]
[...] Doré, Monet Mais le métro met plus de temps à les attirer. Le premier maître à s'y intéresser est Vuillard en 1913, il en fait le sujet d'une série d'aquarelle. Après lui, nombreux sont les artistes qui donne leur vision du métro : bouche de l'enfer pour Albert Guillaume, silhouettes inquiétantes pour Goerg et même obsession de Jack Ottaviano, expressionniste à qui il a fallu quarante toile pour se libérer de l'emprise artistique du métro. B. Le métro au cinéma Le cinéma s'empare aussi du métro comme décor de la vie quotidienne. [...]
[...] Pire, les défenseurs de la beauté traditionnelle parviennent en 1960, la politique de destruction systématique de toutes les œuvres de Guimard commence. Quelques responsables alarmés par la stupidité de l'action arrêtent alors le programme. Mais parallèlement ce sont les promoteurs qui détruisent petit à petit les constructions de Guimard pour rebâtir. Ainsi disparaît l'héritage d'art nouveau de l'artiste, qui émigre aux États-Unis. L'art et la littérature A. Le métro et la peinture Dès la création du chemin de fer, de nombreux artistes furent fascinés par cette nouvelle machine (Daumier, G. [...]
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