Martin Schongauer, c. 1450-1491 (d’après le catalogue de l’exposition du Petit Palais, 1991-1992)

Thèmes abordés

Autres arts, Martin Schongauer, orfèvrerie, gravure, Vierge au buisson de roses, hubsch Martin

Résumé du document

Famille originaire d'Augsbourg, c. 1440, le père de Martin Schongauer s'installe à Colmar. Il était orfèvre, et trois de ses enfants sont devenus orfèvres.
Pense que Martin est né c. 1450 : Durer acquiert plusieurs dessins de Schongauer, note inscription avec son nom et précise qu'était jeune compagnon en 1470 = une vingtaine d'années.
Schongauer s'est sans doute formé dans l'atelier de son père, où apprend le travail du métal et la maîtrise du burin (Durer aussi était fils d'orfèvre). = importance de l'orfèvrerie dans la naissance de la gravure

Extraits

[...] Fortune Critique Schongauer occupe également une place importante dans l'histoire du goût et de la beauté. Il semble en effet que ses œuvres aient exercé un charme considérable sur ses contemporains. Ces derniers l'ont ainsi surnommé hubsch Martin c'est-à-dire le beau Martin Le terme hubsch possédait alors une valeur esthétique et morale associée à la beauté, et plusieurs contemporains vantent l'élégance, le charme et la perfection de ses œuvres. L'artiste jouit d'une renommée internationale, ses œuvres sont exportées en Europe, et dès le XVIe siècle il est comparé au Grec Apelles. [...]

[...] Chez certains artistes, la part d'œuvre originales de constitue qu'un quart de la production, comme chez Israel van Meckenem. Comme dans ses œuvres peintes, on retrouve dans les gravures de Schongauer une forte influence de l'œuvre des artistes flamands = exemple de transfert artistique, où l'artiste assimile certains modes de représentation et les traduit dans une technique différente. C'est le cas par exemple du Grand portement de Croix, qui dérive d'un original perdu peint par Van Eyck dans les années 1420-1430, et qui est connu par plusieurs copies tardives (ici celle de la fin du XVe siècle conservée au MET de dont certaines présentent un format en longueur, que Schongauer a repris dans sa gravure. [...]

[...] 1450-1491 (d'après le catalogue de l'exposition du Petit Palais, 1991-1992) A. Biographie Famille originaire d'Augsbourg, c le père de Martin Schongauer s'installe à Colmar. Il était orfèvre, et trois de ses enfants sont devenus orfèvres. Pense que Martin est né c : Durer acquiert plusieurs dessins de Schongauer, note inscription avec son nom et précise qu'était jeune compagnon en 1470 = une vingtaine d'années. Schongauer s'est sans doute formé dans l'atelier de son père, où apprend le travail du métal et la maîtrise du burin (Durer aussi était fils d'orfèvre). [...]

[...] Le dessin servait également à l'enseignement de ses élèves dans l'atelier et apparaît donc comme une pratique importante dans la formation de l'artiste. Le Christ du jugement dernier, dessin, Paris, Musée du Louvre, DAG D. Les gravures La gravure sur cuivre apparaît dans les années 1430 dans le sud de l'Allemagne. Si au départ les graveurs ne signent pas leurs, œuvres, peu à peu ils apposent un monogramme. Schongauer est le premier artiste dont on a pu lire le monogramme. [...]