Cours sur le mouvement impressionniste.
[...] Il s'agit d'une peinture d'un instant, d'une impression fugitive. Les oeuvres des grands peintres réputés impressionnistes sont en réalité diverses et bien différentes entre elles. S'il y a bien un style 'impressionniste" dont Pissarro, Monet, Sisley sont les représentants les plus typiques, chaque peintre suit sa propre recherche, son propre cheminement individuel. Point d'école donc qui aurait codifié un style de peinture unique, mais autant d'oeuvres singulières qui se sont élaborées, pour un temps au moins, au sein du "mouvement impressionniste". [...]
[...] Souvent, il y a de l'air, de la vapeur d'eau, pour laisser une impression de voile. Le regard impressionniste s'exerce naturellement dans la lumière du jour. La peinture devient un espace lié à la lumière, images des choses relatives. L'oeil du peintre impose une vision du monde, Malmédy : la peinture c'est ce qui se passe entre moi et le motif. Il n'y a plus de dessin, mais que de la couleur qui correspond à de la lumière. Le monde se peint par masses colorées contrastantes, les objets sont perçus comme masses colorées. [...]
[...] Ils se sont tenus à leur manière tant honnie, sans chercher un seul instant à la modifier en quoi que ce soit, pour se faire accepter du public. Ils ont attendu, pendant de longues années, tout le temps nécessaire, que le public vînt à eux et qu'un changement d'opinion se produisît, soutenus par la conviction qu'ils avaient de la justesse de leurs principes et de la valeur de leur art." Le salon des refusés L'extraordinaire sévérité du jury du salon de 1863 ayant suscité la colère des artistes refusés, Napoléon III dut leur concéder une exposition dans une salle voisine de l'exposition officielle . [...]
[...] Ils peignent un monde qui change, le Paris contemporain d'Haussmann, la nouveauté, les travaux, l'industrialisation, ils s'intéressent au progrès technique et scientifique (la gare). Il s'intéresse à l'homme de la rue (comme par exemple aux habits de l'époque). Il y ait une nouvelle manière très particulière de peindre, c'est l'espace quotidien croisé tous les jours qui est illustré. Le monde est montré en partie, comme un fragment, un instant, un extrait, comme avec par exemple portrait de la famille vicomte de Degas. Mais cadrages particuliers, hors champ, personnage coupé en deux, apparaissent. Les impressionnistes s'efforcent de faire voir le monde tel qu'il est. [...]
[...] Mouvement Impressionniste Contexte Les futurs impressionnistes vont grandir dans une France dirigée par le régime autoritaire de Napoléon III, dont la politique culturelle entièrement axée sur la grandeur de l'Empire leur sera hostile. L'avènement du Second Empire (1852-70) devait marquer une rupture dans l'histoire artistique du XIXème siècle en France, entre d'un côté un art officiel, et de l'autre un art indépendant. La politique culturelle de l'Empire encense un art académique affadi (le style "pompier") représenté par Meissonnier, Cabanel et Bouguereau, comblés d'honneurs par le régime et à la tête de l'Académie des Beaux-Arts, et dénigre un art réaliste, souvent miséreux, que vont illustrer Courbet, Millet, Daubigny, Rousseau . [...]
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