A travers un grand nombre de série d'oeuvres, Giacomo Costa confronte le spectateur à une vision imaginaire de la ville, angoissante, glaciale.
[...] Ceci constitue une première critique de la ville. En effet, les progrès automobiles sont croissants. Ainsi, l'espace urbain est repensé pour celles-ci, c'est-à-dire que l'on doit prévoir, dans chaque ville, des endroits où les voitures peuvent être garées. On détruit donc au profit de ces grandes surfaces de goudron. Dès le premier regard, nous remarquons que la végétation est quasiment absente. On aperçoit simplement une petite haie dans le coin inférieur droit de l'image, ainsi qu'un petit amas de verdure presque au centre de l'œuvre. [...]
[...] Ainsi, cet arbre serait là pour nous indiquer qu'il est tant que notre attention se détourne de la croissance des villes pour accorder plus d'importance à la nature, qui se réaffirme face à ce monde de béton. L'arrière plan, quand à lui, nous montre un des principaux destructeurs de la nature. Nous apercevons, camouflés par la croissance anarchique de la végétation, deux ou trois immeubles, tapissant ainsi le fond de l'œuvre. Il n'est pas difficile de voir qu'ils sont en très mauvais état. [...]
[...] Finalement, à propos de complesso abitativo, Giacomo Costa dit lui- même qu'il représente les villes comme des éléments organiques qui ne cesseraient de se développer, entraînant ainsi la disparition de la nature. Secret garden Ici, Giacomo Costa nous met face à une toute autre image de la ville, étant maintenant envahie par la nature. Le vert est la couleur dominante de l'œuvre. Dès le premier plan, nous sommes mis face à une quantité impressionnante de végétation qui semble occuper tout l'espace. [...]
[...] Grâce à l'informatique, Giacomo Costa leur a donné une forme courbée. Ainsi, on nous procure l'impression qu'ils s'étirent de toutes leurs forces pour s'agrandir au maximum. Ces grands ensembles ont l'air de sortir directement de la terre, poussant comme des mauvaises herbes au milieu d'un monde toujours plus terne, les couleurs dominantes étant assez froides, tournées vers le noir, mais surtout vers le gris. Par leur taille, les six bâtiments en question impressionnent. Ils procurent un sentiment d'angoisse, car il semble avoir pour objectif d'écraser tout ce qu'il y a autour. [...]
[...] L'auteur y raconte qu'en quelques années, la nature couvrira et détruira tout. Ainsi, lorsque quelqu'un d'une autre planète viendra sur la planète terre, aucun signe de l'activité humaine précédente n'apparaitra. Cet auteur suggère beaucoup à Giacomo Costa car, selon lui, nous sommes utilisés pour maltraiter la nature, mais elle est pleine d'énergie et serait ainsi capable de prendre sa propre vengeance. Giacomo Costa dit lui-même que ses travaux sur les villes et les bâtiments sont des métaphores pour représenter les êtres humains et leurs comportements, notamment vis-à-vis de la nature. [...]
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