Le sous-genre peut être définit comme une subdivision d'une catégorie. On peut retrouver étymologiquement cette définition : le préfixe sous- (latin sub) désigne la subdivision, et le mot genre, le groupement d'objets ayant des propriétés communes.
Le philosophe Hegel donne le classement de l'art dans un livre « esthétique » où il explique sa vision du lien entre l'art et le monde : l'architecture, la sculpture, la peinture, la danse, la musique et la poésie. Ils sont classés de l'art qui utilise le plus de matériel et qui est limité dans l'expression des sentiments et va jusqu'à l'art le plus achevé selon lui car c'est celui qui plonge le plus profondément au cœur des sentiments, au delà du matériel. On ajoutera 3 autres arts après sa mort : la cinéma la télévision et la bande dessinée. La modernité désigne un art qui élargit ces domaines par le recours à des techniques et des matériaux nouveaux.
[...] III. Quelle valeur donner au sous-genre ? Cependant, cette multiplication peut entraîner deux réactions. a. bien, car diversification, multiplication des œuvres, pluralité culturelle Tout d'abord, nous pouvons penser que cette multiplication est totalement bénéfique pour l'homme, car elle permet de proposer un paysage plus large et sans limites. Il peut être positif, car il est signe de multiplication des œuvres donc signe de pluralité culturelle. Certains artistes peuvent trouver des références dans un genre pour la création d'un nouvel art. [...]
[...] Elle a donc été catégorisée de sous-genre pendant longtemps. Aujourd'hui, la BD n'est autre que le 9e art. Il est en fait question d'une évolution des moeurs. Avec le temps les sous- genres deviennent genre ou du moins la question de sous-genre ne devient plus péjorative, mais elle devient une question de classification. Est-ce que d'autres sous-genres suivront l'exemple de la BD ? [...]
[...] Même si les auteurs de ce type de western ne contestent pas une réelle admiration pour le western américain, ils revendiquent la volonté de s'emparer et de traduire une histoire ne leur ressemblant pas à la base. Cela provoquant naturellement une subdivision dans le genre du western aujourd'hui en deux grandes parties dites les sous-genres du western. Le western spaghetti a à cette occasion fait de nombreux adeptes comme par exemple le dessinateur Yves Swolfs avec son personnage Durango inspiré en grande partie du personnage joué par Clint Eastwood dans de nombreux westerns. Le sous-genre part donc réellement de la volonté de l'artiste de sortir du genre, de proposer autre chose. [...]
[...] mauvais car dénaturisation de l'œuvre (western : trop violent, caricature ) Par opposition nous pouvons penser que cette multiplication représente un réel danger pour l'art et la culture, rappelons qu'au départ le préfixe sous désigne une infériorité. Maintenant on crée pour satisfaire le public et non pour extérioriser des sentiments. L'inspiration laisse place à la réflexion et à la stratégie économique. Nous pouvons parler dans ce cas des romans populaires. Dans les années 60-80, le roman populaire est partout, certains journaux publient jusqu'à trois feuilletons quotidiens. [...]
[...] Plusieurs classements sont possibles. Prenons la musique en exemple. On peut parler de genre en fonction du type de musique (musique vocale, instrumentale on peut classer par époque (contemporaine, classique ) ou bien par zone géographique. La diversification des œuvres due à la personnalité de son auteur ( rappelons que pour être considérée comme œuvre d'art, l'œuvre doit être marquée de l'empreinte de l'artiste, de sa personnalité) provoque naturellement des dérivés des genres reconnus ou établis, le sous-genre est également un jugement de valeur. [...]
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