Platon, Aristote, Plotin, Denis l'Aréopagite, Saint Augustin, Saint Thomas d'Aquin, Descartes, Hume, Burke, Kant, Hegel, Nietzsche, Schopenhauer
Dans un dialogue « socratique » intitulé Hippias majeur, il se consacre à la recherche d'une définition de la beauté.
« Qu'est-ce que le beau ? » demande Socrate sans obtenir de réponses satisfaisantes, Hippias confondant cette question-là avec celle-ci « Qu'est-ce qui est beau ? ».
Socrate quant à lui définit la beauté comme ce qui « orne toutes les autres choses et les fait paraître belles ».
[...] Le beau est ainsi de nature spirituelle (l'âme) et sa contemplation est un guide pour approcher l'Intelligible. Aussi l'artiste qui contemple mal aura une œuvre laide parce qu'il n'a pas réalisé en acte la raison de l'art ni son idéal car ceux-ci quand ils sont présents concourent à la perfection de l'exécution conformément à 4 l'Intelligible. e Pseudo- Denis l'Aréopagite siècle) (fondateur de la logique pankaliste) Pour lui, tout comme la lumière, qui est à la fois la cause de la clarté des choses et la clarté qui fait apparaître la luminosité, Dieu est l'unique beauté, il est à la fois la cause de la beauté en toute chose et leur beauté même. [...]
[...] L'unité c'est la forme, le réseau de relations qui unifie entre elles les parties de l'œuvre. Une œuvre belle est une œuvre harmonieuse où chaque élément est à la fois complémentaire et indispensable et où l'artiste a réussi la plus parfaite union possible entre le matériau choisi et la forme qu'il lui met. En revanche, une œuvre d'art laide est une œuvre dans laquelle la forme n'aboutit pas à unifier la matière et à resplendir au-dessus de cette matière. L'œuvre d'art semble alors être une sorte d'agrégat artificiel. [...]
[...] Ce jugement peut être partagé ou communiqué, mais ce partage se fait sans concept car même s'il y avait unanimité de toutes les époques et de tous les peuples sur le sentiment de beauté relatif à certains objets, ce sentiment resterait uniquement personnel. S'il y a un idéal du beau, il repose sur une idée, pas sur un concept. Seul l'être humain peut le produire, ce qui implique de s'appuyer sur la raison, sur l'imagination et aussi sur la moralité. Une idée normale du beau se rattache au bien moral; elle n'est pas et ne peut pas être un pur et simple jugement de goût. [...]
[...] L'art sera mieux accepté par Platon à la condition qu'il soit détaché de la matière aussi l'art suprême sera la dialectique. Le seul art qui trouve grâce aux yeux de Platon est l'art archaïque notamment l'art égyptien car il ne représente pas des individus mais des formes hiératiques, schématiques, conceptuelles dont les canons demeurent comme éternellement fixes, et donne à voir plus que ce l'on sait et ce que l'on perçoit Paul KLEE: l'art ne reproduit pas le visible, il rend visible. [...]
[...] Pour Saint-Augustin la musique concrétise l'idéal d'ordre, d'unité et d'harmonie par le respect d'une juste mesure régie par les nombres. e Saint Thomas d'Aquin (13 siècle) Le philosophe chrétien tente d'unifier les thèmes chrétiens et les concepts de l'aristotélisme. Il définit le beau comme ce qui plaît à voir ou à entendre. Il perçoit la beauté à la lueur de la raison Le beau est ainsi la joie dans le connaître à cause de l'objet connu. Pour lui, le beau, c'est l'éclat communiqué par la forme aux diverses parties de la matière harmonieusement unies en un même tout. [...]
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