Stanislavski préconise une création fidèle au rôle dans lequel l'acteur doit l'investir, permettant de ne faire qu'un avec lui (psychiquement et physiquement). D'où la nécessité de pousser ses capacités vocales et corporelles jusqu'à une extrême sensibilité. Alors que selon Diderot, un bon comédien bâtit son jeu sur une approche minutieuse du personnage, dont toutes les composantes, inspirées de la nature ont été étudiées et répétées.
[...] Selon Diderot, la sensibilité de l'acteur n'est qu'imitation ; ce sont les apparats théâtraux qui bouleversent le spectateur et non la profondeur du jeu de l'acteur. Pour Villiers, l'émotion n'est aussi qu'illusion. Pourtant, ce n'est pas qu'un métier dont les règles sont suffisantes ; elles sont nécessaires et doivent être complétées par la sensibilité. Au contraire, Stanislavski affirme que pour envoûter le spectateur il faut le transporter intérieurement et que cela n'est possible que si l'acteur dévoile ses sentiments de manière spontanée et humaine. [...]
[...] Exercice de contraction d'un texte de Paul Valéry : à quoi reconnaît-on un grand acteur?» Quel est l'apprentissage à suivre ? Stanislavski préconise une création fidèle au rôle dans lequel l'acteur doit l'investir, permettant de ne faire qu'un avec lui (psychiquement et physiquement). D'où la nécessité de pousser ses capacités vocales et corporelles jusqu'à une extrême sensibilité. Alors que selon Diderot, un bon comédien bâtit son jeu sur une approche minutieuse du personnage, dont toutes les composantes, inspirées de la nature ont été étudiées et répétées. [...]
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