Etat économique du marché de l'art
Le marché de l'art en France est un marché relativement petit : environ 30 milliards d'euros de chiffres d'affaires par an (la moitié du CA annuel de France Télécom par exemple). Sotheby's par exemple c'est 1400 collaborateurs à Londres, New York, Chine (13 ? 15%), Paris (dominait le marché il y a 50 ans).
Le marché de l'art se scinde entre plusieurs activités : vente aux enchères (Christie's, Sotheby's) et le négoce (galeries), et entre plusieurs types d'art : les Beaux arts, les arts décoratifs (arts appliqués), les arts d'Afrique et d'Océanie, les livres et manuscrits.
2005 ? septembre 2008 : le boom
On a assisté pendant cette période à une évolution très rapide du marché due à plusieurs phénomènes dont le plus marquant est la globalisation. Jusqu'aux années 2000, le marché de l'art était bipolaire avec deux lieux d'activités majoritaires : l'Europe et les USA. Puis sont arrivés des acheteurs russes, indiens, chinois, du Golfe. Le marché de l'art a bénéficié de l'émergence de fortunes, notamment grâce à la finance.
Le boom du marché de l'art s'est surtout porté sur l'art contemporain.
- Entre 2007 et 2008, plus de 1000 oeuvres se sont vendues à plus d'1 million de dollars alors que quelques années avant c'était 3 ou 4 fois moins.
- En 2008, Triptych de Bacon est vendu 77 millions.
- 15 septembre 2008 : vente record d'une oeuvre de Damien Hirst au lendemain de la faillite de la Lehman Brothers.
L'impact de la crise :
- 2008 : chute du CA de 12%
- 2009 : chute de 27% (sur l'ensemble du marché de l'art mondial alors que le CA de Sotheby's est divisé par 2)
L'art contemporain a été le plus touché car ses collectionneurs sont ceux qui se sont majoritairement désengagés. (...)
[...] Le marché de l'art a bénéficié de l'émergence de fortunes, notamment grâce à la finance. Le boom du marché de l'art s'est surtout porté sur l'art contemporain. Entre 2007 et 2008, plus de 1000 œuvres se sont vendues à plus d'1 million de dollars alors que quelques années avant c'était 3 ou 4 fois moins. En 2008, Triptych de Bacon est vendu 77 millions septembre 2008 : vente record d'une œuvre de Damien Hirst au lendemain de la faillite de la Lehman Brothers. [...]
[...] Dans les 15 premières entreprises du marché de l'art, à part S et on retrouve 7 entreprises chinoises qui n'officient que sur le marché chinois. Le paradoxe du marché français : du marché de l'art en valeur des œuvres échangées mais 20% des œuvres vendues (soit le pays où le plus d'œuvres sont échangées). Très grosse attractivité du marché, grosse densité d'événements à Paris. Nombreuses découvertes. Mais un énorme retard : passage de au N°4. Et un marché plus local que global. Marché déclinant. Les raisons du décrochage ? Manquement sur la mondialisation progressive dans les 80, 90's, pays fermé à la concurrence. [...]
[...] o o Exemple : vente aux enchères de biens neufs interdite Les maisons de vente aux enchères ne peuvent pas avoir l'activité additionnelle de vente privée (donc un client de Sotheby's en France ne peut pas organiser pour lui une vente de gré à gré sans passer par l'enchère). Un faible degré de priorité politique. Protection du marché national. - Que faire ? Se mettre aux standards mondiaux Favoriser l'émergence de d'un champion français. pourtant Drouot : grande aucune structure capacité avec 70 aujourd'hui marketing national, et - commissaires priseurs. [...]
[...] Et apparition des BRIC, pays inexistants sur le marché il y a 15 ans. La Chine est devenue 3 e acteur du marché. En une semaine à Hong Kong sur une vente Sotheby's, on vent autant qu'en une année en France. On observe une grosse puissance d'achat manifestée principalement à travers le rapatriement en Chine d'objets du patrimoine des objets). Peu à peu, on voit l'émergence d'un vrai marché d'art contemporain, avec des acheteurs chinois actifs aussi dans ce domaine. [...]
[...] Question d'Internet sur le marché de l'art ? : Lorsque qu'un objet de grande valeur est mis en vente, on peut imaginer que l'exposition physique de l'objet soit indispensable pour acheter une œuvre à plusieurs millions d'euros. Donc selon Cerutti, pas de concurrence possible pour le moment sur Internet. En revanche, Internet est un vecteur qui a transformé les ventes aux enchères en permettant le transport de l'information. De plus la vente aux enchères peut aujourd'hui être dématérialisée car on peut enchérir par téléconférence ou par téléphone (processus d'enregistrement de l'identité préalable), même si la présentation de l'œuvre reste physique. [...]
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