dramaturgie, extra-verbale, pédagogique, révolutionnaire, catharsis
En intitulant un chapitre « Sur une dramatugie non aristotélicienne » dans le livre Ecrits sur le théâtre, Brecht semble clairement être opposé à l'esthétique d'Aristote.
Pour Bertold Brecht, le théâtre doit être épique, c'est-à-dire narratif. La notion de théâtre épique faîte par Brecht dans les années 1920 se définit en opposition avec la conception dramatique de la mise en scène. En effet, la dramaturgie non aristotélicienne est, selon Brecht,
Pour Aristote, « la tragédie est l'imitation d 'une action de caractère élevé et complète, d'une certaine étendue, dans un langage relevé d'assaisonnements d 'une espèce particulière suivant les siverses parties, imitation qui est faite par des personnages en action et non au moyen d'un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation propre à pareilles émotions ».
[...] Il est pour un théâtre narratif, du récit. Au moment où le théâtre moderne se met en place à partir du XVIIè siècle, un travail sur la tranparence des limites du réel et de la fiction s'effectue. Un jeu s'établit entre les comédiens et les spectateurs, le réel et le virtuel, du visible limité par la scène et de l'infini que le metteur en scène voudrait faire part au public. Avec le théâtre contemporain, le public est amené à réfléchir sur celui-ci, c'est ce qui en fait la caractéristique majeure de ce théâtre. [...]
[...] La théorie de la fable demeurait pour lui la clef de voute du théâtre. Dans l'article du 12 du livre Le Petit Organon, Brecht dit: La fable est, selon Aristote et sur ce point nous sommes d'accord l'âme même du drame. De plus en plus nous sommes choqués par la grossièreté et la négligence avec lesquels sont fabriqués les reproductions de la vie sociale, et cette gêne nous la ressentons non seulement non seulement devant les oeuvres du passé, mais encore devant celles que l'on tireaujourd'huides vieilles recettes. [...]
[...] (définition du théâtre donné dans Le Petit Organon). Ici, il réecrit la notion de mimésis en retirant la notion catharsis pour la remplacer par celle de divertissement Le théâtre pour lui ne sert donc pas à purger les émotions des spectateurs mais il est un moyen de se divertir. Le divertissement dont nous fait part Brecht n'est pas à prendre au sens où nous l'entendons habituellement qui pourrait être le synonyme du mot amusement ici, il s'agit de représenter le monde extra-théâtral, ce monde inhabituel dans le but de faire comprendre au public ce fonctionnement peu commun. [...]
[...] Esthétique du théâtre Brecht contre Aristote? En intitulant un chapitre Sur une dramatugie non aristotélicienne dans le livre Ecrits sur le théâtre, Brecht semble clairement être opposé à l'esthétique d'Aristote. Pour Bertold Brecht, le théâtre doit être épique, c'est-à-dire narratif. La notion de théâtre épique faîte par Brecht dans les années 1920 se définit en opposition avec la conception dramatique de la mise en scène. En effet, la dramaturgie non aristotélicienne est, selon Brecht, Pour Aristote, la tragédie est l'imitation d 'une action de caractère élevé et complète, d'une certaine étendue, dans un langage relevé d'assaisonnements d 'une espèce particulière suivant les siverses parties, imitation qui est faite par des personnages en action et non au moyen d'un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation propre à pareilles émotions Pour Aristote, il y a expression extra-verbale du théâtre, c'est-à-dire qu'il ne conssidère pas cet art comme coexistant avec la littérature. [...]
[...] Pour Didrot, la représentation devait alors être une boîte fermée dont une paroi transparente puisse être pénétrée par le regard du spectateur. Brecht, lui, veut créer un effet de distanciation. Il souhaite que le monde et les événements représentés soient mis en lumière dans leurs contradictions et soient discutés. Cette esthétique met l'accent sur sur la rupture et les interruptions dans ses pièces. Ceci va à l'opposé de l'esthétique arisotélicienne Nous avons montrés que Brecht ne paraît pas en accord avec l'esthétique d'Aristote. Cependant, bons nombres d'éléments tenderaient à nous dire le contraire. [...]
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