7. Question sur le rôle des agents d'accueil et de surveillance
Les agents d'accueil et de surveillance ont comme principal interlocuteur le public. Qu'il s'agisse de le renseigner, de l'orienter, de lui rendre la visite confortable, mais aussi de le surveiller afin de préserver les oeuvres de comportements malveillants ou involontaires, ils ont statistiquement le moyen le plus efficace de lutter contre les dégradations et les vols. Ils assurent la sécurité du public, des oeuvres et du bâtiment. Ils sont placés, dans la fonction publique d'Etat, sous la responsabilité des TSC et des ISCP. Dans la fonction publique territoriale, ils dépendent des assistants de conservation.
8. Question sur les agents de dégradation du patrimoine
Les agents de dégradation du patrimoine sont nombreux ; on peut citer plus particulièrement le climat, les insectes et l'homme. Le climat est contrôlable (température, humidité, lumière et donc moisissures, jaunissement, ramollissement...), tous comme les insectes (désinfestation). L'homme est un agent destructeur polymorphe : il dégrade parfois volontairement (vandalisme), mais le plus souvent c'est involontaire et inconscient (cf. Lascaux). Il contamine les objets exposés en introduisant des bactéries et du dioxyde de carbone. Il dégrade les oeuvres par effleurement (Versailles ; le saint Pierre du Vatican...). Il dégrade aussi volontairement en voulant se faire connaître, cf. l'autographe sur la fontaine de Duchamp ou le baiser de Sam Rindy sur la toile immaculée de Cy Twombly en 2007 (...)
[...] Il doit adapter les connaissances scientifiques au vocabulaire et à la langue du visiteur, la signalétique, les pratiques etc. Le but est de diffuser les connaissances autour du patrimoine mais le plus gros travail est effectué en amont des activités visibles du public Question sur l'inventaire des collections de musée La loi du 4 janvier 2002 reprend à peu de choses près l'inventaire dit à 18 colonnes préexistant pour les musées classés et contrôlés. Le registre est tenu par le conservateur ; il est paraphé et une copie est conservée aux Archives ; elle est actualisée chaque année. [...]
[...] Il est important que l'inventaire soit normé car il permet une comparaison des données et une synthèse et interdit ainsi toute contestation sur le vocabulaire employé. Les musées ne sont pas les seuls à utiliser le système, l'Inventaire Général l'ayant déjà mis en place depuis sa création dans les années soixante. [...]
[...] Le récolement a lieu au moins tous les dix ans. L'inventaire est essentiel ; c'est un document officiel et infalsifiable qui recense les objets appartenant au musée, par ordre d'acquisition. La numérotation est toujours la même : tout d'abord l'année d'acquisition, puis le numéro de collection ou de lot et le numéro de l'objet. Le troisième objet du quatrième lot acquis en 2007 porte donc le numéro Si un objet est introuvable, ce document prouve qu'il était la propriété du musée et sert de base à la plainte déposée par le conservateur auprès des autorités. [...]
[...] Qu'il s'agisse de le renseigner, de l'orienter, de lui rendre la visite confortable, mais aussi de le surveiller afin de préserver les œuvres de comportements malveillants ou involontaires, ils ont statistiquement le moyen le plus efficace de lutter contre les dégradations et les vols. Ils assurent la sécurité du public, des œuvres et du bâtiment. Ils sont placés, dans la fonction publique d'Etat, sous la responsabilité des TSC et des ISCP. Dans la fonction publique territoriale, ils dépendent des assistants de conservation Question sur les agents de dégradation du patrimoine Les agents de dégradation du patrimoine sont nombreux ; on peut citer plus particulièrement le climat, les insectes et l'homme. [...]
[...] Différents modes d'acquisition sont prévus : par dons, par legs, par dation en paiement, par achat, par dévolution, par échange avec un autre établissement culturel public. Les achats peuvent être subventionnés par l'Etat ou faire l'objet d'une souscription publique ou d'un appel à mécénat, comme ce fut le cas pour le tableau de Poussin au musée des Beaux-arts de Lyon en 2007. Les musées de France peuvent préempter au nom de l'Etat. Les collections acquises sont inscrites sur le registre d'inventaire après avis collégial (le conseil compétent : conseil municipal, conseil général) et sont classées Trésors Nationaux. [...]
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