Conceeption, art
Selon Giulio Carlo Argan « On peut parler de Renaissance dans les arts figuratifs quand à l'activité artistique s'ajoute l'idée de l'art comme conscience de son propre acte : dès lors l'ars mechanica médiévale devient ‘l'ars libéralis' ».
[...] L'ars et différent de la scientia. L'ars c'est la pratique, la peinture entre science et art. Au 12ème siècle les arts libéraux sont associés à sept arts mécaniques selon Hugues de St Victor (Didascalicon ou l'art de lire), on rajoute : -Agriculture -Chasse et cuisine -Médecine -Tissage -Armement, Architecture -Navigation, commerce -Théâtrique (soin du corps, agrément, jeux, gymnastique) A la fin du 15ème siècle les sept arts mécaniques sont modifiés selon Angelo Poliziano (L'omniscient de 1492) : -Agriculture -Chasse -Elevage -Cuisine -Architecture -Graphitica (illustré par deux traités de Léon Battista Alberti (humaniste qui connaît le latin et qui écrit de nombreux traités) : De pictura et le De statua Théâtrique La médecine disparaît au 13ème siècle. [...]
[...] Il y a un renouveau figuratif avec le mouvement historique réaliste Il y a eu l'évolution des marchants bourgeois. La religion était beaucoup représentée notamment dans l'évolution picturale. Une approche plus humaine a eu des effets sur l'iconographie de l'horreur de la passion on arrive à l'expression des sentiments. L'église romaine voulait que la peinture rende la diversité pleine de sens du réel, pour prouver l'existence de dieu (contre les idées des Cathares). Il va y avoir l'apparition d'une nouvelle définition de l'espace pictural moderne lié à la recherche de la perspective (qui n'a pas de valeur symbolique). [...]
[...] Il y a une certaine recherche de cohérence archéologique qui date plutôt du Quattrocento. Il y a une hiérarchie morale, les personnages sont plus ou moins grand selon qui ils sont (christ, apôtres, humanité, La nature s'est émancipée mais dieu reste présent dans l'image moderne mais il est représenté dans un espace qui ne respecte pas forcément la perspective. (Lorenzetti). L'annonciation de Daniel Arras (commande de la municipalité de Sienne) ou on voit la rencontre du divin avec l'humain, la séparation est contrecarré par l'homogénéité du sol, le carrelage en perspective un point de fuite unique. [...]
[...] La fonction de l'image était d'émouvoir, d'instruire en rappelant aux ignorants les vérités de la religion. Il faut édifier le fidèle et l'image est un aide mémoire émotionnel. Tout apprentissage se fait par les sens, vue devient le plus éminent de tous les sens pour frapper l'esprit (hérité d'Aristote et de St Thomas d'Aquin). Relais de l'intercession, en remerciement ou lorsque l'on demande à un saint de protéger la ville de la peste. -Le retable de l'église vient au dessus de l'autel car c'est l'endroit de l'élévation de l'hostile, et c'est le point de convergence de tous les regards. [...]
[...] Les lettrés commençaient à accepter le peintre. Giottesque : un disciple de Giotto. Cennino Cennini a écrit Il libro dell'arte (Le livre de l'art), il décrit dans son traité des pratiques artistiques. Ce livre est écrit par un peintre et pour un peintre, il ne prend pas de position théorique. Il glisse quelques remarques sur le statut de l'artiste chapitre1 imagination et exécution manuelle il écrit sur la peinture on a raison de la placer au second rang après la science et de la placer à son gré comme il lui plait Il suggère qu'on peut donner à la peinture une couronne comme à la poésie puisqu'elles sont des arts sœur, et le peintre est d'égales dignités au poète. [...]
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