Le classicisme recherche ordre et beauté : que dire alors de l'art moderne ?

Résumé du document

L'évolution des styles artistiques est clairement reconnue et aujourd'hui nul ne songerait sérieusement à soutenir qu'il n'y a pas de salut possible pour un architecte en dehors des constructions de Claude Perrault ou que la seule forme valide de l'art dramatique soit la tragédie en cinq actes et en vers.
Cependant, il nous faut reconnaître que les différentes formes d'art qui ont surgies après cette époque dite classique et néoclassique ont véritablement provoqué une rupture dans l'art, nous verrons dans une première partie que le rapport au sujet n'est plus le même, nous observerons ensuite l'évolution de la pensée artistique puis nous remarquerons que les finalités de l'art ont changé (...)

Extraits

[...] Beuys dit à ce sujet : Chaque homme est un artiste c'est la possibilité pour chaque homme de s'auto déterminer et de pouvoir être artiste. La rupture entre l'art ancien et l'art moderne est profonde, l'art moderne apparaît comme accessible, ouvert, subjectif et engagé. La déconstruction des modèles anciens n'a de sens que comme refondation en tenant compte des nouvelles conditions historiques, sociales et politiques. Ce changement n'est pas radical et c'est grâce aux mouvements romantiques et naturalistes que l'art moderne peut naître et s'affirmer tel quel. [...]

[...] CLASSICISME ET MODERNITE Le classicisme recherche ordre et beauté : que dire alors de l'art moderne ? L'évolution des styles artistiques est clairement reconnue et aujourd'hui nul ne songerait sérieusement à soutenir qu'il n'y a pas de salut possible pour un architecte en dehors des constructions de Claude Perrault ou que la seule forme valide de l'art dramatique soit la tragédie en cinq actes et en vers. Cependant, il nous faut reconnaître que les différentes formes d'art qui ont surgies après cette époque dite classique et néoclassique ont véritablement provoqué une rupture dans l'art, nous verrons dans une première partie que le rapport au sujet n'est plus le même, nous observerons ensuite l'évolution de la pensée artistique puis nous remarquerons que les finalités de l'art ont changé. [...]

[...] Ces évolutions de la pensée artistique entraînent des finalités qui changent radicalement de l'époque classique à l'ère moderne. Le contexte politique n'est plus le même, la monarchie absolue a été supplée et la troisième république se met en place quand la rupture avec l'art ancien intervient. L'art est moins contrôlé par l'Etat et les artistes peuvent progressivement sortir des conventions et pratiquer un art plus libre. Ceci permet une grande évolution car l'art moderne est un art qui n'hésite pas à critiquer, qui porte un jugement, qui prend parti. [...]

[...] Les règles classiques qui régissaient toute production artistique vont être délaissées par les naturalistes. L'art moderne va lui réagir autrement, des manifestes vont être écrits et c'est plus une conception et une philosophie artistique propre à des mouvements et des courants qui vont être mise en place. Les inventions et les définitions successives propres à l'art moderne vont crée une dynamique importante, l'art va perdre son caractère universel et laisser émerger de nombreux mouvements hétéroclites. Les outils artistiques vont être appréhendés différemment et la variété des créations va être considérable, de nouveaux procédés vont voir le jour tels que les collages qui consistent à créer des contrastes inattendus. [...]

[...] Gleyre, professeur de Monet lui disait à ce sujet : La nature, mon ami c'est très bien comme élément d'étude mais ça n'offre pas d'intérêt Les romantiques vont s'inspirer abondamment de l'Orient et de ses richesses, l'ouverture culturelle va se poursuivre, les arts primitifs vont être redécouverts et cela va favoriser la pluralité des sujets. Des sujets de couleur vont apparaître, comme par exemple dans Olympia de Manet en 1865. Enfin, tout va pouvoir être considéré comme sujet et comme source d'inspiration artistique. Cette liberté face à la diversité des sujets va être possible en partie grâce au naturalisme, effectivement lorsque Zola va s'intéresser à la condition ouvrière cela sera déjà assez révolutionnaire. [...]